
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
21 juillet 2005
(page 2)
C’est bien connu : on ne parle jamais des trains qui arrivent toujours à l’heure. Et les passagers qui en descendent ont rarement une pensée pour les hommes qui sont pourtant tenus d’être irréprochables.
Dans ce gros chapitre de l’indifférence générale, il n’y a pas que les trains. Tenez, votre journal, celui-ci ou un autre. Qui pense à imaginer que vingt-quatre heures avant qu’il ne soit entre vos mains, il n’y avait rien ? Que des feuilles blanches ! Qui a une petite pensée pour ces hommes et ces femmes qui ont fait du pari fou de vous intéresser à leur métier de chaque jour ?
Tenez encore, une Clinique, dans une ville. On passe devant tous les jours, sans voir ni savoir. Et pourtant, il s’y passe des choses et notamment l’obligation et le devoir d’être prêt à faire face à tout drame qui arrivera à un moment où l’on ne s’y attend pas ! Bien gérer le probable comme s’il s’agissait du certain ?
Cela s’est passé il n’y a pas bien longtemps. Juste quelques lignes dans la presse. Un groupe d’une vingtaine d’enfants de Petite-Île rentre d’une excursion dans le cirque de Salazie. Peu avant La Rivière du Mât, les signes d’une intoxication alimentaire se manifestent. C’est l’affolement, on le serait à moins, dans la petite colonie. Coup de fil au Samu. "Filez à la Clinique de Saint-Benoît, on les informe que vous arrivez", ordonne-t-on à l’autre bout du téléphone.
Là-bas, à Saint-Benoît donc, le “plan Blanc” est aussitôt déclenché. On sait juste qu’il y a une vingtaine d’intoxiqués alimentaires, dont un grand nombre d’enfants, qui vont débouler dans la minute.
“Le plan Blanc”, c’est le moyen d’accueillir et d’encadrer, pour les sauver, des vies humaines qui pourraient être sérieusement arrachées si, dans l’impréparation et l’improvisation, on devait confondre vitesse et précipitation.
Ce jour-là, à la Clinique de Saint-Benoît, en plus de tout ce qu’il y a à faire avec les lits qui sont tous occupés, il faut faire face à l’arrivée de 18 personnes victimes d’une intoxication alimentaire sérieuse.
Il s’agit de coordonner tous les moyens humains et matériels dont on dispose et les renforcer pour en optimiser l’efficacité.
Le calme qu’affiche le personnel hospitalier tranche évidemment avec l’anxiété et la panique bien compréhensibles que l’on voit chez les malades.
Les ordres, sereinement donnés, contribuent à rassurer ceux qui ont vocation à se croire délaissés voire oubliés alors qu’ils se savent en grand danger ! Certains sont orientés vers les urgences, d’autres dans un service d’hospitalisation qui, pleine occupation de la clinique oblige, s’installera cette nuit dans les locaux inoccupés du service de chirurgie ambulatoire.
Des pédiatres et des médecins anesthésistes-réanimateurs sont mobilisés, l’ambulancier de garde aussi, au cas où !
La 31ème édition de la “lettre d’information de la Fondation du Père Favron” nous informe de la suite :
"Trois heures après, l’incident était clos. Les malades devant être hospitalisés ont trouvé place à l’hôpital en pédiatrie et à la clinique en chirurgie. Le sous-préfet de Saint-Benoît a mobilisé, à la demande du directeur de la Clinique, un minibus nécessaire au retour des valides dans le Sud".
Moralité : tous les trains qui arrivent à l’heure en gare ont à leur tête des anges qui veillent sur les passagers. Comme dans une clinique d’où vous ressortez souvent en meilleur état que lorsque vous êtes entrés...
R. Lauret
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