Maman

27 mai 2006

En cette veille de la Fête des mères, beaucoup d’enfants ont acheté, avec la complicité des papas ou des plus grands, le cadeau qui leur vaudra un baiser de leurs mamans.
Un jeune garçon que je connais - et qui, de toute évidence, me connaît - m’a demandé si nous pouvions publier le poème qu’il a écrit et qu’il lira demain à sa maman. C’est bien volontiers que je lui cède la place qui m’est quotidiennement réservée ici...

Lorsque j’étais tout petit,
Quand l’heure de téter venait,
Je ne poussais qu’un seul cri
Et à lui tu accourais,
Maman...

Ingrat bébé que j’étais !
Je troublais ton court sommeil
Par les pleurs que je tenais
À des hurlements pareils,
Maman.

Je grandis. Toujours ta main,
Sur l’aiguille, inlassable,
Me cousait des lendemains
Meilleurs et acceptables,
Maman.

Aujourd’hui que j’ai douze ans,
Aujourd’hui que je suis grand,
Aujourd’hui que je comprends,
Ô, Maman, je t’aime tant !...

Ton fils...


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La pès kabo

5 juillet, par Christian Fontaine

Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)


+ Lus