Marius Badin ou l’auxiliaire de l’équité

22 décembre 2004

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Il fait partie de ceux dont le nom apparaît très rarement dans la presse bien que, dans leur domaine d’intervention, ils soient incontournables. Pour ma part, j’avais quelques fois entendu parler de lui, mais sans plus.
Depuis un peu plus d’un an, on sait qu’il existe et ces dernières semaines, la presse locale a consacré des pleines pages pour, derrière son nom et sa photo aujourd’hui bien ancrés dans notre paysage, expliciter le rôle capital que Marius Badin est en train de jouer pour que les dérives financières, qui ont caractérisé notre football (dit) amateur et qui continuent à sévir encore ici où là, soient sensiblement freinées.
Président de la Commission départementale de contrôle et de gestion de la L.R.F., Marius Badin est aujourd’hui monté au créneau sans que personne n’ait osé ni cherché à le montrer du doigt.
J’ai été amené à le rencontrer et, plusieurs fois maintenant, à converser avec lui au téléphone.
Sa détermination est tranquille et j’ai bien compris qu’il apprécie que sa démarche soit qualifiée de salvatrice. Mais surtout, il apparaît comme le censeur qui recherche, dans une démarche qui ferait pâlir bien des pédagogues, à expliquer, à convaincre, à proposer la solution de bon sens qui renforce les chances de consolidation et de pérennité de l’œuvre - le Sport - au sein de laquelle il a choisi d’aider les autres à grandir.
Il sévira sans trembler si on ne fait pas ou si on ne sait pas faire preuve de bon sens et de sagesse, d’intelligence en un mot.
Au sein d’une discipline sportive où, curieusement, certains éducateurs sont en “vacances”, Marius Badin veut être le maître d’école, l’auxiliaire de l’équité, le conseiller en optimisme et en réalisme.
Je le vois et je le sais présent pour aider ceux qui veulent avancer, avec au fond de lui la certitude que la leçon - que dis-je ? l’alerte ! - servira à tous. Pendant que d’autres, curieusement je vous le dis, sont en vacances.

R. Lauret


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