Nous n’en dirons rien !

18 décembre 2004

(Page 2)

Vous ne pouvez pas le savoir. Normal : de ce genre de choses, on ne discute qu’en cercles restreints. Mais je ne vois pas de sérieuses raisons pour que vous soyez dans l’ignorance que, actuellement, si la route du littoral arrivait à être fermée totalement quatre jours, les avions ne décolleraient plus de Gillot, les cuves étant alors à sec.
Il faut savoir que 30% des volumes de carburant qui arrivent au Port et qui sont stockés par la SRPP sont destinés à Gillot. 19% de ces volumes alimentent les stations services basées dans le Nord de l’île et 9% vont vers celles de l’Est. 22% de ce carburant sont consommés dans l’Ouest et 20% dans le Sud.
Vous avez déduit qu’il est sans doute urgent que l’on fasse quelque chose pour éviter certaines situations difficiles que nous pourrions connaître.
Quoi ?
Chut... ne le dites pas... et nous n’en dirons rien !...

R. Lauret


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