
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
21 septembre 2007
On ne peut que comprendre M. Pierre Lavigne, le Président du Tribunal de Grande Instance de Saint Denis lorsque, interrogé par Damien Valette du Quotidien après le meurtre particulièrement (!) horrible commis mardi au Tampon, il souligne « la complexité immense de la décision du juge, qui prend le risque d’incarcérer ou pas (et s’il était innocent ?), de libérer ou pas (et s’il récidivait ?) ». C’est, dira encore le magistrat, « à chaque fois un pari sur l’avenir ». J’approuve.
Et c’est bien pourquoi je persiste dans ce que j’écrivais ici même dans mon « Libres propos » d’hier mercredi : « Tous les meurtriers qui sortent de prison ne recommencent pas après qu’ils ont purgé leur peine... Nous connaissons tous des hommes et des femmes qui, depuis le fond de la solitude de leur cellule, ont pu mesurer la gravité de leur geste d’un instant et ont pu s’accrocher à des valeurs pour mériter, dès leur sorties, de retrouver une place (parfois digne) dans la société ».
Ce qui, me semble-t-il, pose problème, c’est que les règles qui régissent notre société, figées dans leur stricte rigueur, finissent par être en décalage avec la morale, la justice et la logique populaire et par provoquer une exaspération dans cette même société. Ce dont M. Lavigne dit être conscient.
Dieu merci, nos prisons (« cette honte qui déborde » , a pu titrer Bruno Geoffroy dans son « billet » d’hier) ne nous fabriquent pas toutes les semaines, tous les mois ou tous les ans, un Alix Noël qui, 6 années après, retourne là où il n’avait pas réussi à totalement tuer et vient achever sa funeste entreprise. Deux innocents y laisseront leur vie et deux autres en sortiront gravement blessés. Et pour le récidiviste, comme s’il en était à sa toute « première fois », la procédure va reprendre, après une parenthèse de 72 mois : contrôle d’alcoolémie, mise en garde à vu, interrogation, ouverture d’une information judiciaire, mobilisation d’avocats pour l’accusation et pour la défense, tribunal, procureur, jugement. Et pourquoi pas appel ? La routine, quoi ! C’est ce que en Droit on appelle le respect de la forme qui garantira le fonds et évitera que, pour vice de procédure, le criminel s’en tire.
Et je ne peux m’empêcher, quitte à ce qu’on dise que j’exagère le trait, de faire le parallèle avec cette (stricte elle aussi) règle du « quorum » qui régit nos Assemblées associatives ou politiques. Il suffit qu’il manque une seule personne pour que la moitié plus une ne soit pas atteinte. Le « Droit » dit alors que ceux qui se sont déplacés, souvent de bien loin, n’ont pas « le droit » de délibérer. La « règle » veut qu’on se réunisse à nouveau, quelques jours plus tard. Et là, l’Assemblée peut se résumer à un ou deux présents : elle pourra valablement délibérer. C’est ainsi. C’est légal. C’est le Droit. Et tant pis si cela heurte les personnes concernées ainsi que l’opinion.
Pour que cette règle du « quorum » qui régit notre monde associatif ou sociétal n’exaspère pas trop le citoyen, plutôt que de la supprimer, le « droit », c’est-à-dire des hommes et leurs lobbies, a alors inventé un truc. Un truc incitatif, imparable : les régimes indemnitaires. « Il faut venir puisque t’es payé ». Le truc fait d’ailleurs tâche d’huile. Il n’a pas manqué d’inciter certains à se poser bien évidemment l’inévitable question : pourquoi payerait-on les élus politiques et pas ceux (souvent les mêmes d‘ailleurs) des SEM, pas ceux également des Comités Consultatifs, des Chambres Consulaires, des Ligues et associations sportifs et culturels ?
Oui pourquoi ?
Et curieusement, peu de voix s’élèvent pour demander à quoi tout cela sert-il ?
Raymond Lauret
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