Petite grimace de fin de saison

15 novembre 2005

Deux mots sur notre football avant d’avoir à monter, dans les jours qui vont venir, sur le terrain bien plus complexe du carburant dont les dégâts du prix à la pompe militent pour une solution cohérente, globale et concertée.
C’était dimanche, sur le coup de 16 heures 30 où le coup d’envoi des sept matches de notre D1P était simultanément donné en sept coins de l’île.
Je ne reviendrais pas sur le suspense qui dura jusqu’à l’ultime minute des 90 réglementaires. Si ce n’est pour vous dire que nombreux étaient ceux qui espéraient ou qui redoutaient que, dans les ultimes secondes, la Rivière Sport ne glisse sous Emmanuel Ledoyen un ballon savonné. Et alors, vous auriez entendu, du côté de Saint-Joseph, mais pas seulement là-bas, un hurrah !! de joie ou un sourire de satisfaction : l’USST était coiffée sur le poteau.
Le miracle - ou le cauchemar - n’eut pas lieu. Les Tamponnais tinrent bon et ont permis à Fathi Chebel, le coach de là haut, cette déclaration toute spontanée à Ludovic Matten du “JIR” : "Je suis content pour le peu de monde qui croyait en nous et qui nous a aidés. Le mérite de ce titre en revient à 50% aux joueurs, à l’adjoint, au Doc, à Chebel. Et 50% au président qui a toujours accédé à mes requêtes. C’est une grande victoire pour lui. Je l’en remercie...".
Dans cette déclaration spontanée où tout est dit, tout y est : le mérite des “joueurs” (ben oui... ils existent !), de “l’adjoint” (comment qu’il s’appelle “l’adjoint” ?...), du Doc et de l’entraîneur (“Chebel”, est-il précisé !). Et puis, pour 50%, “le président”... entendez celui qui décide et qui emploie.
Bon... arrêtons ici notre petite grimace. Mais avouez qu’après avoir lu M. Chebel citer les noms de deux de ses joueurs comme ayant pu avoir eu un comportement qui donnait foi à des rumeurs de corruptions, cela nous démangeait le stylo et à bien d’entre vous la langue de lui renvoyer l’ascenseur, à Fathi...
J’avais, pour ma part, choisi de passer mon dimanche après-midi à Lambrakis, histoire de voir les minots de Thierry Zitte et de Christian Gibralta à l’œuvre. Je n’ai pas été déçu...
J’étais venu aussi - et sans doute surtout - pour serrer la main d’Éric Boyer et de Picard Guy-Noël, le coach et le président de la Capricorne, actuellement en pleine réflexion pour savoir s’ils restent l’an prochain à la Ravine des Cabris. Bien des clubs de notre D1P auraient aimé avoir des garçons de cette trempe chez eux. La Capricorne, malgré sa défaite au Port et à cause de la victoire de la Saint-Pierroise à Volnay, partage avec sa non-rivale de la capitale du Sud (elles ne jouent pas toutes deux dans la même cour) la quatrième place du championnat. Pas mal, pour un petit club du quartier, non !
Quant à la Jeanne, pas mal non plus. La voilà exaequo avec la St Pauloise, à la septième place, à un petit point seulement des quatrièmes.
Un amical salut à la Sainte-Marienne. Les larmes de certains de ses joueurs avaient quelque chose de vrai. Quand un homme pleure, c’est qu’il n’est pas passé à côté des grandes émotions de la vie. De ces émotions qui vous élèvent...

R. Lauret


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La pès kabo

5 juillet, par Christian Fontaine

Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)


+ Lus