Petites mesquineries... dans l’air du temps !!!

4 mars 2005

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La société des Hommes se différencie de celle des Animaux en ce sens que les rapports que ces derniers entretiennent entre eux sont instinctifs, alors que l’espèce humaine est capable de se faire de petites mesquineries. Il y en a chaque jour que Dieu nous donne, où que nous soyons, quelle que soit la hauteur où l’inévitable hiérarchie que nous avons établie entre nous nous a placés.
Tenez... La dernière de ces mesquineries qui me vient à l’esprit, c’est évidemment cette initiative prise par on ne sait plus trop qui de convoquer des employés communaux dans le cadre d’une "complicité de détournement de mineurs". Le Procureur de la République vient d’apporter d’utiles et de salutaires précisions : notre appareil judiciaire n’a rien à voir avec la ridicule initiative entreprise par un (désormais) anonyme et discret petit mesquin. Le gugusse membre (invisible depuis belle lurette) de l’opposition municipale portoise qui est venu faire son pitre l’autre soir sur une télévision, peut aller se rhabiller, même si sa dérobade toujours possible est injuste. Vous vous rendez compte : il se prive d’une occasion en or de se mettre en avant et de faire condamner d’un seul coup un Maire, son Conseil municipal et les agents d’un service communal ! Quand une telle occasion se représentera-t-elle pour lui ?...
Un ami qui réside Saint-Louis me faisait remarquer que j’avais été moi-même l’objet d’une petite mesquinerie l’autre soir au Théâtre de Champ Fleuri, pour la soirée des Étoiles du Sport. Ah bon ? Le représentant du Conseil Régional aurait dû, m’assure cet ami, être au premier rang, à côté de la Présidente du Conseil Général, du Maire de Saint-Denis, du P.D.G. du principal sponsor de la soirée et du Président du CROS.
J’ai tendance à me contrefoutre de ce genre de truc. J’étais très bien, au second rang, entre Madame Commins et Françoise Huot Jean-Maire, et pas loin de Marcel Dijoux. Vraiment, cela ne m’a nullement perturbé d’être assis derrière Paul Mazaka et Frantz Blard avec lequel, d’ailleurs, nous nous sommes gentillement “moucatés” en entendant défiler les noms des nominés : nous avons, il n’y a pas si longtemps encore, réalisé ensemble de belles choses pour le Sport réunionnais. Et puis, nous avons tous les deux été gardiens de but ! Cela crée des complicités.
À la réflexion, je me dis aujourd’hui que Monsieur Daniel Boilley, le Directeur régional de la Jeunesse et des Sports et représentant du Préfet, donc de l’État, mais surtout responsable sportif disponible en toute circonstance, méritait ne pas être isolé au quatrième rang, sur un petit strapontin, comme si on avait voulu lui faire comprendre je ne sais quoi. Et je ne parle pas de Guy Dupont, de Joseph Adam ou de Marie-Paule Abriska !
Mais nous, nous étions ce soir-là entre sportifs, là où la mesquinerie n’est jamais de mise. Il n’y a donc rien, strictement rien, à comprendre ni à chercher.

R. Lauret


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