Politique sportive : après quinze ans...

19 octobre 2005

En 1986, avec le C.R.O.M.S. (Comité Régional des OMS) et le C.R.O.S. (Comité Régional Olympique et Sportif) de La Réunion, nous avions entamé une tournée de nos 24 communes en imaginant déjà qu’elles pourraient être regroupées en micro-régions. C’était toute La Réunion dans les inter-communalités, avant que la loi ne vienne consacrer quelques années plus tard ce qui était pour chacun une réalité en devenir et donc à pousser.
Notre souci : devant le désert le plus total de grands équipements sportifs, proposer au Conseil Régional une politique ambitieuse dans ce domaine.
Le grand mérite du Président Pierre Lagourgue aura été de recevoir et d’écouter non pas poliment mais avec attention et respect les militants que nous étions, regroupés dans le tout nouveau Conseil de la Culture, de l’Éducation et de l’Environnement (C.C.E.E.).
Deux ans furent nécessaires pour que prenne forme un plan régional d’équipements sportifs, sorti de l’analyse qu’un bureau d’étude spécialisé entrepris de faire à partir d’un épais - j’allais dire d’un immense et généreux - document que nous avions remis aux services du Conseil Régional.
Aujourd’hui, après un peu plus de 15 ans, porté par toutes les majorités et toutes les oppositions que les assemblées respectives ont connues, le plan régional d’équipements sportif fait une quasi unanimité. On aurait, bien entendu, toujours pu faire plus. Chacun admet qu’on a fait beaucoup et que ce qui a été réalisé l’a été de manière satisfaisante. La satisfaction souvent exprimée a d’autant plus de poids que c’est l’engagement des militants du sport qui a tout déclenché. C’était de la bonne démocratie participative.
Fort de cette leçon, ne convient-il pas, à partir de 2006, de s’offrir une double réflexion qui porterait, d’une part sur l’utilisation que les sportifs ont fait de ces équipements et son optimisation et, d’autre part, sur la suite qu’il convient aujourd’hui d’en donner, pour les 10 ou 15 ans à venir, pour un nouveau plan régional ?
Nous sommes quelques uns, élus et responsables sportifs, à nous dire qu’à l’heure des restrictions budgétaires prévisibles, mais aussi à l’heure de l’urgente nécessité de miser sur les notions de développement durable, offrir à nos jeunes davantage de confort (et notamment thermique) sur les terrains de jeu, participer à la meilleure gestion de nos réserves d’eau et à celle des ressources financières de nos municipalités sont des impératifs et doivent être des règles de bonne conduite que tous ont le devoir de s’imposer.
On en parlera ce vendredi lors de la séance plénière que le Conseil Régional consacre à l’examen de ses Orientations Budgétaires.

R. Lauret


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