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20 juillet 2009
L’évolution des techniques et technologies impose à tous les corps de métiers qui ont à l’assumer qu’ils en tiennent compte en permanence. Aujourd’hui, la mère de famille n’a plus — et c’est bien ainsi — à aller à la rivière pour laver le linge de son petit monde. Il importe que l’État impose à ceux qui fabriquent des machines à laver de plus en plus performantes (et à un prix que le soutien du crédit rend abordable par un très grand nombre) qu’ils ne négligent surtout pas les normes d’une sécurité de très haut niveau. Ainsi, notre installation électrique, véritable enchevêtrement de fils remplis de danger, est soumise à l’aval de contrôleurs agréés. Et les prises de courant ou autres interrupteurs qui vont avec sont soumis à des vérifications dont nous sommes loin d’imaginer l’ampleur. Ainsi va notre monde. Personne ne s’en plaindra.
Le propre de dirigeants responsables, c’est de ne pas rester les bras croisés devant ce à quoi nous obligent le progrès et les technologies qui suivent. Car, vous vous en doutez, ces « obligations » mettent au chômage celles de nos entreprises qui ne s’y sont pas préparées.
Ainsi en est-il de certaines qui, jusqu’à présent dans notre île, intervenaient sur ce que l’on regroupe sous le mot « démolition ».
Il y a encore quelques petites années, avec un tracteur muni d’une solide pelle et un camion, un artisan du terrassement pouvait intervenir également sur le lot démolition dans le cadre, par exemple, d’une RHI ou de tout autre chantier de rénovation. On en a vu ici et là. Et en cette période de crise qui contraint nos petites structures à tirer la langue, quelques chantiers comme ça feraient bien l’affaire, ne serait-ce que pour quelques-unes.
Avec l’arrivée jusque nos rivages du spectre de l’amiante, aujourd’hui on ne démolit plus comme avant. Les laboratoires de recherche du BTP ont révélé que le fameux silicate naturel hydraté de calcium et de magnésium apparaît et se répand dans nos constructions sous la forme d’une contexture fibreuse. Autrement dit, et en termes plus accessibles au commun des mortels, il y en a partout dans les murs des maisons ou des écoles que l’on démolit et que les humains qui y travaillent pourraient, en s’y approchant, choper de vilaines maladies.
Vous avez compris : les lots « démolitions » de nos chantiers font désormais obligation pour les entreprises qui répondent aux appels d’offres d’être certifiées et donc capables de faire face à l’éventualité de la présence d’amiante concentré ou en particules friables.
Passons sur l’incompréhension qui a bien pu s’emparer de certains entrepreneurs qui, en toute bonne foi, peuvent ne pas apprécier les contraintes maintenant en cours. Passons là-dessus pour vite nous interroger sur l’urgence qu’il y a à former nos terrassiers à ce nouveau métier qu’est « la technique de démolition ». Et en n’oubliant surtout pas que notre région ultrapériphérique de La Réunion a des spécificités qui la différencient des autres RUP de la Caraïbe et qu’elle peut remplir une fonction de frontière active de l’Europe dans cette région de l’Océan Indien, là où de nombreux états et de nombreux peuples ont eux aussi besoin d’être protégés contre les dangers de cet amiante qui est présent chez eux aussi.
Pour que l’évolution ne soit pas une fatalité subie, il faut toujours anticiper. Pas seulement pour ce qui est de la nouvelle donne qui vaut aujourd’hui avec l’amiante. Imaginons, par exemple, que certaines de nos institutions (consulaires et associatives) aient pensé créer une association dont le but serait de se prononcer localement sur la certification des entreprises du bâtiment. Imaginons encore que la démarche réunionnaise soit sur le point d’aboutir quand… patatra… on annonce qu’une association de métropole (les mauvaises langues ajoutant que cette dernière a eu vent de ladite démarche) vient de finir de rédiger un référentiel DOM, ce qui lui permet de répondre aux besoins d’ici ! Oui, imaginons.
Allez ! Pas de catastrophisme. Réagissons…
R. Lauret
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