
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
3 juillet, parUne information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
19 mars 2005
(page 2)
Je partageais ce vendredi 18 mars, un peu du temps que la radio K.O.I. consacre chaque matin à notre actualité sociale, économique, politique en un mot.
Il me fut particulièrement agréable d’évoquer, beaucoup trop rapidement, ce que peut représenter, dans l’histoire de notre île, un homme comme Pierre Kichenapanaïdou à travers ce que nous en dit Madame Edith Wong Hee Kam dans le petit livre qu’elle consacre au père de l’actuel président du GRAHTER. Mais, de cette émission sur K.O.I., il restera pour moi que le Comité de vigilance pour l’emploi, qui a été proposé le lundi 14 dernier - il n’y a donc même pas une semaine - et correspond manifestement à une attente et à un besoin.
Comment ne pas souligner qu’il y a de l’attente et de l’impatience dans la réaction spontanée de Jean-Hugues Ratenon qui ne laisse pas à d’autres le soin de dire qu’il faut aller plus loin et créer ce que Élie Hoarau, au nom du P.C.R., présentait, il y a trois ans déjà, sous le nom d’Observatoire régional de l’emploi ? Comment ne pas relever que Alix Rousseau, intervenant sur K.O.I., fait montre d’une impatience que j’approuve lorsqu’il demande que la logique la plus élémentaire veut que ce Comité de vigilance soit ouvert à d’autres composantes de notre tissu social ?
Il y a de l’attente dans l’air. Et félicitons nous qu’il en soit ainsi.
Lundi 14 donc, recevant - à leur demande - une délégation des travailleurs licenciés de la SANE de Beaufonds, nous nous retrouvons, Yvon Virapin, Pierre Vergès et moi, devant une soixantaine de personnes qui nous informent qu’ils vont perdre leur emploi. Il y a là des travailleurs de la SANE, mais aussi de l’hôtel Armony, de la SSABTP, du GLBR. Nous les écoutons longuement et nous leur proposons que ce drame qu’ils connaissent individuellement soit, à partir de maintenant, porté par tous ceux qui, à La Réunion, sont des responsables.
Car ce drame, il n’est plus individuel quand il touche, d’un coup, sur une seule région de notre île, plusieurs dizaines de personnes. Sur cette région de notre île dont les maires des six villes se réunissaient, il y a deux semaines, pour s’émouvoir du retard de développement de l’Est !
Trois ou quatre jours après la proposition émise par Pierre Vergès, les réactions fusent. À une exception près, toutes se rejoignent et montrent bien qu’elle correspond à un besoin.
Nous avons besoin - c’est une urgente nécessité - d’un Comité de vigilance, ou d’un Observatoire, pour l’emploi. L’idée a été lancée depuis l’hémicycle Pierre Lagourgue. Elle n’appartient à personne en particulier et surtout pas seulement à ceux qui l’ont exprimée.
Le Maire - et aussi député - de Saint-Benoît s’est exprimé (avec sa sensibilité d’élu local) très clairement : on ne peut pas licencier sans même que le premier magistrat de la ville ne soit au courant. Son collègue de Saint-Paul participe ce dimanche à un colloque qui se situe dans l’air de l’alter mondialisme. Jacques Chirac, lui-même, met en demeure la commission européenne de "revoir complètement tout le dispositif lié à la libéralisation des services".
On le voit : les menaces de toutes sortes qui pèsent sur l’emploi et qui, aujourd’hui, crèvent les yeux des derniers sceptiques, amènent à l’expression d’une inquiétude quasi générale.
Des élus du Conseil régional ont réagi. Dans la foulée, d’autres élus, des responsables associatifs, des délégués de syndicats sont l’arme au pied. C’est ce qu’il faut !
Hier, en tout début d’après-midi, Denise Delorme et Annick Le Toullec, élues régionales chargées de la Formation, recevaient Danyo Ricquebourg et Michel Séraphine du syndicat Port et Docks : comment préserver l’emploi, aujourd’hui sérieusement menacé, dans le service, la maintenance et l’assistance technique sur les quais ? Telle était la question exposée et débattue. Nous étions pleinement dans le type même de positionnement qu’aura à prendre en compte et en main un Comité de vigilance dont la première des qualités est... d’être vigilant. Voilà pourquoi...
R. Lauret
Une information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
Alors que Mayotte subit un enchevêtrement de crises - pauvreté structurelle, dégradation des services publics, conséquences dramatiques du cyclone (…)
La FSU Emploi Réunion tient à rappeler que la mise en œuvre des programmes de transformation de France Travail, issus de la loi Plein Emploi, ne (…)
Mézami, zot i rapèl lo mo kazou ? Mi anparl pa bann vyé roshé konm mwin mé la zénérassion d’apré. Si mi di kazou, kossa zot i oi dann zot (…)
Une délégation du "Collectif des usagers de la ligne Réunion - Comores" a été reçue le 2 juillet à la Région, à la demande de la Présidente (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)