Propos des autres... (2)

14 août 2007

On poursuit donc ces “propos des autres” qui peuvent positivement vous accompagner dans les vacances que vous avez prises ou pas, selon que vous êtes né sous une bonne étoile ou simplement sous la seule vôtre.
J’avais lu un jour - ça devrait être dans l’hebdomadaire parisien “l’Express” - que « L’essentiel serait-il de prendre la pose ? ». J’avais trouvé pas seulement joli. J’avais donc noté et je la livre aujourd’hui à ceux d’entre nous qui, sans le savoir, confondent « être » et « paraître »... À méditer.
Un leader d’un des courants qui font le Parti Socialiste disait un jour : « Nous avons des adversaires, mais pas de but, ni de projet ». À votre avis, cela ne vaut-il que chez les autres ? Et chez vous, c’est-à-dire chez nous aussi, est-ce forcément mieux ?
J’ai oublié - mais l’ai-je su ? - qui s’est exclamé : « Bien creusé, vieille taupe ! ». C’était dans un bouquin. Son auteur visait François Mitterrand. Lequel Mitterrand pensait que « L’éternité, c’est le temps qui reste ». À propos du Président Mitterrand, un ami me racontait cette histoire : « Mitterrand arrive à la porte du paradis. Saint Pierre l’accueille comme cela se passe pour tous ceux qui viennent de quitter la Terre. N’ignorant rien de la personnalité de son (illustre) vis-à-vis, le concierge des cieux l’informe du règlement d’ici haut. “Ici, lui dit-il, il y a un chef et un seul...”. Mitterrand l’interrompt sec : “C’est à quelle date les prochaines élections ?...” »
Revenons à nos réflexions. C’est Paulo Coelho qui pense que « le bonheur est une chose qui se multiplie quand il se divise ». Dans la même veine, Antoine de Saint-Exupéry nous disait qu’« on ne voit bien qu’avec le cœur... L’essentiel est invisible avec les yeux ». C’est bien pour nous qu’il causait, l’auteur du “Petit Prince”.
Pour sa part, le docteur Raymond Vergès croyait que « le roc de notre patrimoine est taillé dans cette multitude de vertus obscures qui n’ont pas besoin pour s’épanouir de l’appât de récompenses et constituent le plus solide garant de notre redressement ». À méditer par tous ceux qui aiment leur pays et entendent s’y engager...
Pour terminer - avant de reprendre nos “propos des autres” dans notre prochaine édition - ces quelques lignes de Gaston Loumeau : « Oui, prier, c’est vibrer et non remplir un rôle, c’est admirer la rose, écouter le silence, c’est partager sa joie ou offrir sa souffrance... ».
J’approuve.

Raymond Lauret


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