Puisqu’’aucun libéral n’aurait accepté ce traité...’

3 mai 2005

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Nicolas Sarkozy était dimanche soir l’invité du journal télévisé que diffuse Tempo à 22 heures. Si j’avais été un électeur de droite, je suis à peu près certain que j’aurais fait le choix, ce soir-là, de voter pour lui aux prochaines présidentielles et de virer Jacques Chirac, manu militari !

C’est qu’il est sûr de lui, le jeune gaillard ! Sur le projet de Constitution, notamment. Le Président Chirac a admis que la directive services de l’ex-commissaire Bolkestein "n’était pas acceptable pour La France et pour d’autres pays européens". Pour le président Nicolas Sarkozy, tout est bon dans ledit projet. Pas question donc de tergiverser. Et de citer un argument fort. Je reprends, en substance : "Ce qu’il va y avoir de profondément nouveau et de dynamique, c’est que le futur président de l’Europe sera un politique, élu par les Européens, alors qu’aujourd’hui nous avons un quelconque commissaire que personne ne connaît et qui n’a aucune légitimité, face à des géants mondiaux tels que le bulldozer chinois..."
C’était bien envoyé. Parce qu’en plus du propos, il y avait le ton et le port de tête !

Sauf que les diversités culturelles, les différences de niveau social et économique qui prévalent entre les États de l’Europe d’aujourd’hui et de demain n’ont rien à voir avec le terrain vierge qu’offrait l’Amérique à ses pionniers d’origine. Ces derniers n’ont eu alors qu’à virer, avec cynisme mais dans une facilité relative, des groupes d’Indiens pour étaler, sur un continent qui allait des rives de l’Atlantique à celles du Pacifique, une toute neuve culture et construire les États-Unis d’Amérique, the United States of America !

Donc, je ne suivrai pas Monsieur Sarkozy.
Dans le même registre, j’ai noté que Gilbert Annette a “martelé”, selon le “JIR” d’hier, qu’"aucun libéral n’aurait accepté ce traité."
Bigre ! Si maintenant le P.S. local se met à affirmer que la droite n’est plus à droite vu qu’elle accepte un traité qu’"aucun libéral n’aurait accepté", comment expliquera-t-on, en 2007, qu’eux c’est pas nous, puisque... "aucun libéral n’aurait accepté ce traité" ?!!

R. Lauret


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