Qu’est-ce que j’en ai pris !!

14 octobre 2005

L’Éco Austral a le mérite d’offrir à ses lecteurs un tour assez complet de notre région de l’Océan Indien. À peu près tout ce qui se passe à La Réunion, à Mayotte, aux Comores, à l’île Maurice, à Madagascar, dans les pays de l’Afrique australe ne manque pas dans ce mensuel facile à lire et qui, il faut le souligner, peut être qualifié de bonne référence dans le vaste domaine de l’économie.
Il arrive que, pour des raisons qui tiennent à l’humeur des hommes influents (cela se décrypte aisément malgré le soin mis par certains à se glisser dans les plis de la confidentialité), on déroge à une ligne, à un principe. Cela fait alors étrange. On se dit : "Tiens ! Eux aussi ?".
C’est mon vieux pote Maurice Cérisola, président de l’A.D.I.R. (Association pour le développement industriel de La Réunion) et directeur général de Crête d’Or, qui l’autre jour m’appelle : "T’as lu l’Éco Austral qui vient de sortir ?... Franchement, ils auraient pu écrire autre chose sur l’A.G. et les 30 ans de l’ADIR au lieu de s’en prendre à toi ! Ne relever qu’un lapsus que t’as peut-être fait sur la BR et le Crédit Lyonnais pour résumer notre soirée, non mais franchement !...". Sincèrement désolé, l’ami Maurice !
D’autant plus qu’il a lu mon “libres propos” du lundi 26 septembre que j’avais consacré à l’événement, sous le titre d’"une histoire d’espadon et d’enfants qui sont entrain de grandir sans nous...”. Il m’avait alors appelé comme il le fait souvent et nous en avions discuté tout à fait librement, comme savent le faire deux personnes qui s’estiment. Et puis je soupçonne Maurice de ne jamais oublier que l’économie, ce n’est pas toujours simple. C’est sans doute pourquoi il ne la joue pas, lui, contrairement à ces autres, spécialistes ou experts (internationaux, cela va de soi !) qui n’ont jamais failli !
Je suis donc allé vite feuilleter l’Éco. Effectivement, “ils” auraient pu faire mieux plutôt que de donner l’impression qu’il y avait un compte qui traînait quelque part et qu’il fallait bien le régler... à la première occasion !
Sous le titre "Assemblée générale des industriels : Les élus réunionnais brillent par leur absence" et sur une demi-page, 65 lignes. Sur 13 lignes (dont une pour l’adresse d’un site Internet), il est question de "l’AG de l’ADIR qui fêtait ses 30 ans le 23 septembre (et qui) a connu un grand succès en mobilisant quelque 300 personnes venues écouter notamment (sic) une conférence de Michel Godet, expert reconnu sur le plan international en matière de prospective industrielle". 7 lignes sont ensuite lancées pour stigmatiser les élus (députés, présidente et président de nos 2 Assemblées territoriales) qui, "une fois de plus ont brillé par leur absence". Tous ? Non, puisque 37 lignes me sont consacrées ainsi qu’au service de presse et de communications de la Région. Et l’auteur de l’article, qui reviendra tout de même, à la fin, le temps de 8 lignes, sur l’ADIR et Maurice, de mettre le paquet, l’accent et le doigt sur mon crime : j’ai parlé de la BR comme appartenant toujours au Crédit Lyonnais !!! Bigre !! Mille excuses, Monsignor, mille excuses pour cette infamie par moi commise. J’aurais, je vous l’accorde, bien "besoin de réactualiser (mes) informations". Excusez-moi, donc...
À propos d’informations à réactualiser, à me qualifier de “vice-président” de la Région, ça n’est pas mal du tout ! Ce n’est pas parce que je bosse autant que mes collègues qui sont V-P que j’en suis ! Vérifiez, vous verrez... Et puis, oublier de citer Serge Hoareau qui représentait le Conseil général et qui était assis à mes côtés, cela fait un peu léger ! Actualisez ! Actualisez donc...
À propos de ce que Maurice avait fort justement qualifié de lapsus, Paul Hibon, le directeur de l’A.D. (ex-CPI) vient de faire parvenir à d’autres acteurs de notre vie politique et économique, un mail où il écrit : "J’ai le plaisir de vous adresser ci-joint deux articles de la Tribune du 30 septembre...". Le plaisir ?
Première information :
"Les investisseurs désertent l’Union européenne : "la chute atteint 43% en France qui reste le principal destinataire..."
. Seconde info, dans la logique directe de la première : "Après la production et les services, la délocalisation touche la Recherche et le Développement : La matière grise part vers l’Asie...". Drôle de plaisir que celui qui transporte l’ami Paul Hibon !
Quand le lapsus du Dir’Gé de l’AD tombera sous les yeux de l’Eco Austral, qu’est-ce qu’il va prendre, le bonhomme !

R. Lauret


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