
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
30 juin, parMézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
13 septembre 2010
Vendredi dernier 10 septembre, 11h30. On y sent les sentiments sans nul doute quelque peu divers que les uns et les autres ont retirés de la réunion qui, à la Préfecture, vient de clôturer la manif.
On ne sera pas surpris que Jean-Marie Le Bourvellec, le président de la FRBTP, ait pu, même sans se faire trop d’illusions, relever que la délégation a « été reçue, écoutée » et qu’on a « commencé à (nous) entendre. Il n’y a pas de mesure immédiate, mais une volonté d’efficacité ». Et donc « qu’on va suivre ça de très prés ». Et il est dans la nature des choses que le syndicaliste Jacky Balmine (CGTR) souligne que « les premiers qui souffrent aujourd’hui, ce sont les salariés » et qu’il y a eu pas moins de « 10.000 collègues qui ont été mis dehors ces deux dernières années ». De même, il est juste que Pierre Savigny, le secrétaire général de la CFDT-BTP, invite les décideurs « à sortir des beaux discours et à voir que le BTP a déjà un genou à terre… » et que le président de la CAPEB, Franck Legros, dise toute sa déception et laisse éclater que « rien n’avance, les élus ne font pas leur boulot », qu’« on ne veut plus de réunions ni d’observatoires, mais des commandes ! » et, surtout, que « tout le monde cesse de se renvoyer la balle ».
Loin d’être divergentes, ces déclarations traduisent bien que, ce vendredi, les cœurs et les consciences étaient à l’unisson, dans une même démarche, montrant que l’entreprise est un tout, même si, écrivions-nous l’autre lundi, « il est normal qu’elle vive parfois, et en tout cas à chaque fois que cela est nécessaire, ses heures de discussions entre salariés et patronat qui peuvent aller jusqu’à une grève ». Et, en citant encore Jean-Marie Le Bourvellec (« …En 2013, il sera trop tard pour lancer les chantiers… Le secteur local aura disparu et il faudra aller chercher des entreprises de métropole pour réaliser les travaux ») ou le préfet de La Réunion Michel Lalande (« Il y a trop de lenteurs… la balle est dans le camp de tous ceux qui gèrent l’argent public… »), on peut se dire que tout le monde rejoint CR, un petit entrepreneur de La Possession, qui pense que, « pour que les petits puissent bosser, il faut que les grosses entreprises retrouvent vite du travail. Elles n’auront plus besoin de venir elles aussi sur les petits marchés ! »). On peut se dire aussi que chacun avait en tête tous ces importants chantiers qui, ces derniers mois, ont été rayés du paysage réunionnais uniquement, pour reprendre l’explication fournie par un proche de Didier Robert, parce qu’il y avait là « une question d’égo ».
Que dans ces conditions on retrouve l’évêque de La Réunion avec les manifestants, voilà qui ne devrait pas être pris pour simplement anecdotique. Gilbert Aubry s’est certes entouré d’une commission “Justice et Paix” dont le but est de se pencher sur les réalités socio-économiques qui caractérisent notre île. Il ne manque pas de donner de temps à autre des avis pertinents sur tels ou tels aspects de celles-ci. Qu’il ait choisi de venir physiquement devant le Jardin de l’État aux côtés des responsables de la manifestation montre que l’Église de La Réunion mesure pleinement la gravité de la situation. Et surtout qu’elle a tenu à saluer une démarche qui est une première et en appelle d’autres : l’unité de tous les Réunionnais quand cela est nécessaire pour une prise de conscience réunionnaise. Car, dira-t-il dans un communiqué, « ce n’est pas une question partisane… », mais bien de « solidarité en fonction de l’intérêt général ».
Chez Gilbert Aubry, l’évêque est toujours présent au cœur de la conscience de l’homme réunionnais. Prenant la plume du poète, ne nous demandait-il pas, il y a quelques jours seulement quand il présenta son tout dernier recueil (*), « Comment répondre à cette voix intérieure… Sinon que devenir toi-même en toi-même… Conscience de l’univers pour la part qui te revient… Avec le secret d’un programme codé en tes gènes… Où s’inscrit le scintillement des étoiles…L’émergence de la vie et l’intelligence humaine… En consonance avec le langage de tout vivant… Vibrant à l’hymne de la création pour un hymne à l’amour ? ». Voilà peut-être pourquoi…
Raymond Lauret
(*) “Lumière sur Rivière Noire” - Azalées Editions.
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
10 000 citoyennes et citoyens – paysans, scientifiques, médecins et victimes – se sont mobilisés dans plus de 60 villes en France pour alerter sur (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Médam zé Méssyé, la sossyété zot i ansouvien lo tan l’avé lo pou. Sa té in problèm pou zabitan noute péi pars pou-la sa i grate la tète, é i rann (…)
Les députés ont inscrit dans la loi un premier objectif d’atteindre « 87,5% » du Smic dès le 1er janvier 2026, tout en assurant de « prioriser le (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)