Quand B.B. doit recruter...

22 juillet 2006

L’histoire est toute simple. Trop simple pour arriver à n’importe lequel d’entre nous. Et c’est sans doute parce qu’elle est extraordinairement simple qu’elle ne pouvait tomber que sur un de ces gars que je vous propose d’appeler B.B....
B.B. est le chef d’une belle entreprise qui propose... aux entreprises... de La Réunion, ses services dans un domaine qui ne demande pas aux personnels qui y sont affectés de technicités particulières. Il faut seulement - et c’est beaucoup - de la conscience professionnelle, de la sobriété, de la volonté, de l’application. Des qualités de base, en quelque sorte. De ces qualités grâce auxquelles tout est parfois possible.
B.B. avait un urgent besoin de recruter deux personnes, peu importe qu’elles soient hommes ou femmes. Il utilisa, pour cela, les canaux traditionnels : agence nationale pour l’emploi, avis dans la presse locale... Et il attendit. Il attendit quelque temps.
Seules deux candidatures lui parvinrent dont l’une d’une dame âgée de plus de soixante ans... l’autre émanant de quelqu’un qui, selon B.B., n’avait pas compris en quoi consisterait le travail et qu’il y aurait quelques contraintes, notamment d’horaires...
Deux candidatures seulement. Et, de plus, non satisfaisantes ! De quoi amener B.B. à s’interroger sur l’efficacité de la méthode qu’il avait utilisée. Il péta sa colère, comme il sait si bien le faire en maudissant tout le système...
Et puis, B.B. en parla à un de ses potes. Lequel prit son téléphone et, sur le champ, donna rendez-vous à une de ses relations. Le lendemain, deux jeunes de 29 et 32 ans, solides sportifs à la tête bien faite et de bonne moralité, étaient contactés pour se présenter au siège de l’entreprise.
Ce qui fut fait dans la foulée... à la satisfaction étonnée de B.B.
Moralité : quand vous avez besoin de recruter, parlez-en autour de vous. Vous trouverez toujours un copain qui pourra vous aider à régler votre problème. Le recours aux avis dans la presse n’est pas l’unique solution, d’autant que ce n’est pas donné !
B.B. m’a juré qu’il a... dé-fi-ni-ti-ve-ment... compris.
C’était, je vous avais prévenu, une histoire toute simple, loin des choses complexes de la vie de tous les jours, trop simple pour tomber sur vous. Ce n’est qu’à B.B. que ça arrive...

R. Lauret


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