
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
12 mars 2012
Une jeune camarade du PCR et une autre dame dont je suis très proche m’ayant, l’une puis l’autre, confié qu’elles avaient deviné que j’avais assurément été amené à user d’un pseudonyme pour signer les deux courriers de lecteur parus l’un dans “Témoignages” de vendredi (« De l’ingratitude en politique » ) et l’autre dans “Le Quotidien” de dimanche ( « Huguette Bello contre le PCR ou le PCR contre Huguette Bello ? » ), il importe que j’affirme ici que je ne suis pas le « J.P.Lauret » qui est l’auteur de chacune de ces deux lettres. Quand j’écris et publie un papier, je signe de mes prénom et nom. Et j’assume. Cela, je crois bien que tout le monde le sait, mes amis et mes adversaires (dont certains sont aussi des amis), ceux qui m’aiment bien tout autant que ceux qui ne me portent pas dans leur cœur.
Je le sais : signer de son nom est parfois imprudent. Dans la presse notamment, l’anonymat, sous une forme ou une autre, peut s’expliquer et parfois se comprendre, et même se justifier. Mais, Dieu merci, je n’en suis pas là. N’appartenant pas à une quelconque officine où le recours à un pseudo relève de l’obligation professionnelle ou, disons-le, d’un certain confort intellectuel, j’ai choisi de signer ce que j’écris de manière incontestable et qui ne prête jamais au moindre doute. C’est une attitude que j’ai toujours eue. Car c’est la moindre des choses pour qui est sincère quand il s’exprime, même s’il n’ignore pas qu’il peut lui aussi se tromper. Les excuses alors existent. Ce n’est pas se rabaisser ou se renier que reconnaître avoir commis un impair.
Ceci dit, n’ayant pas dans mes relations de « J.P.Lauret », j’ignore totalement qui est cette personne dont je m’empresse cependant de dire que je partage pleinement ce qu’elle a écrit, surtout dans son courrier paru dans les colonnes du “Quotidien”.
C’est une évidence : Madame Huguette Bello, c’est une forte personnalité. Elle sait toujours être là quand il faut clouer le bec à certains, fussent-ils amateurs de surf ou Secrétaire d’État aux DOM du gouvernement Sarkozy. Elle n’hésitera pas à apostropher un Recteur ou un Préfet et est maître dans l’art de manier la moquerie en ironisant, par exemple, sur ceux qui confondent « une pinte et une bassine d’eau ». Et comme la presse est friande de ces petites choses, comme elle s’empresse d’ouvrir ses colonnes à toute personnalité qui s’affiche en rébellion, la popularité grimpe. Sur fond de populisme, certes. Mais, c’est là l’essentiel, ça grimpe !
Madame Bello est donc une personnalité qui peut très bien, et il crève les yeux que c’est tout à fait son cas, vouloir être rapidement, et partout, aux postes de commandement. Pourquoi un autre et pas elle ? Plusieurs fois, dans des positions qui pouvaient choquer et qu’elle a exprimées publiquement, elle s’est démarquée d’un Parti qui, pourtant, lui avait un jour assuré un positionnement remarqué dans l’Ouest, tout d’abord comme députée et première femme réunionnaise à un tel poste, et ensuite comme maire. Pense-t-elle qu’elle a gagné ces diverses élections toute seule ? J’en connais qui se sont laissés convaincre.
On se rappelle qu’elle avait refusé, lors des Régionales de 2004, de faire campagne pour une liste qu’elle considérait trop ouverte. On n’a pas oublié qu’elle renouvela ce même comportement en 2010, s’assurant alors une part prépondérante dans la défaite de la liste de Paul Vergès. On n’a pas non plus effacé de nos mémoires qu’elle s’opposa à la présence de toute femme de sa majorité municipale sur la liste de son parti pour les Sénatoriales. Ce qui laisse supposer que… On sait également qu’en exigeant une circonscription toute gagnée d’avance pour les prochaines Législatives, elle se plaçait en dehors d’une stratégie d’ensemble qui est la raison d’être de tout groupement politique. Elle s’opposait alors brutalement, et jusqu’à la cassure, au Parti de ses débuts, pariant que l’image que la presse a donnée d’elle est un atout considérable qui peut lui valoir les appuis les plus inattendus. Ne vient-elle pas, simple exemple de ces ralliements étonnants, entendre Madame Rahiba Dubois proclamer qu’elle la soutient, ce qui relève de la part de cette dernière d’une gymnastique particulièrement tortueuse quand on connaît les ressentiments particulièrement forts que, sans se cacher, l’une et l’autre se portent mutuellement ! Madame Bello aurait donc réussi à retourner la crêpe !...
En définitive, je rejoins « J.P.lauret » quand il écrit que « l’annonce d’un combat fratricide entre Huguette Bello et le PCR… est donc tout sauf une surprise », parce que « depuis plusieurs années déjà, Huguette Bello a creusé et tracé son sillon... ». Bien vu et bien dit, cher presqu’homonyme !...
Dans un tout autre domaine, Alain Noël, un jeune Réunionnais, présentait ses œuvres vendredi soir dans la salle que l’O.M.S. du Port met à la disposition des artistes de notre île en l’“Espace Françoise Mollard”.
Alain était tout jeune quand nous l’avions découvert. C’était au Gymnase du Port. Il était alors « le grand frère » d’un certain Patrice Casimir, lequel Patrice Casimir portera plus tard les couleurs de la France face aux plus grands gymnastes du monde. Mille anecdotes seraient à raconter. Ecoutons Alain, c’était il y a quelque 28 ans, juste après une tournée des plus prometteuses en France : « De retour à La Réunion, j’encourageais Patrice à persévérer. Le Gymnase Louis Payet était notre maison. En janvier 1984, je me rappelle, le cyclone était annoncé. On était en alerte 1 ou 2. Tout le monde devait être rentré chez soi. Patrice, mon frère Philippe et moi, nous en profitions pour avoir le gymnase à nous tout seuls… Je me souviens encore du jour où on enterra une tante de mon père. Toute la famille devait assister aux obsèques. J’expliquais à mes parents que cela allait me faire manquer un entrainement. J’argumentais tout en continuant à préparer mon sac. Finalement, j’obtins gain de cause. Mon entrainement passait avant tout… ».
C’est lors d’une tournée sportive à Fontainebleau qu’Alain se piqua pour l’Art. C’était juste à côté, à Barbizon. Les œuvres qu’il put y entrevoir et puis voir jusqu’à y accrocher un regard interrogateur furent le déclencheur d’une envie qui se révéla vocation. L’Art se frayait un passage en son intérieur gagné par l’émotion. L’Art serait sa voie.
Aujourd’hui, il expose à l’O.M.S. du Port. « Mon travail artistique, explique-t-il, est toujours resté une allusion à une vérité pressentie, mais non comprise. Les divers aspects que peut prendre ma démarche, l’une par exemple “abstraite” et l’autre “réaliste”, l’une supposée contingente et l’autre supposée nécessaire, l’une “hasardeuse” et l’autre “déterminée”, ne s’opposent pas forcément. Ils coexistent et travaillent conjointement. Ces aspects supposés contraires doivent être dépassés, car ils sont en réalité interdépendants ».
Il nous confie encore : « J’ai toujours un pas à faire par moi-même. Il me faut apprendre à penser. Ici, le blanc alimente les corpuscules des pigments contenus dans le fusain, l’encre et la craie noire utilisés pour marquer l’espace du papier… Il s’agit d’apporter de l’oxygène à l’arbre, de dessiner simplement pour voir et marcher comme un premier homme »…
Qu’ajouter d’autre, sinon à vous inviter à passer à l’O.M.S. du Port. Vous avez jusqu’à la fin du mois.
Raymond Lauret
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