Que se passa-t-il après que notre camarade eut terminé ?...

23 décembre 2006

Nous avions déjà entamé les trois quarts de l’ordre du jour d’un Conseil municipal consacré ce jeudi 21 décembre principalement au vote du budget 2007. Comme le Maire du Port procède habituellement, chacune des questions avait fait l’objet d’une présentation par un conseiller municipal. Sans surprise, la majorité les avait votées toutes, dans la logique du travail fait en commission. Dans la logique aussi d’une unité sans faille qui s’exprime autour d’une orientation claire parce que au service du plus grand nombre. L’opposition, totalement incohérente jusque-là dans ses votes (par exemple, ses deux représentants diront « non » au budget mais, allez savoir pourquoi, « oui » à l’ouverture d’une double ligne d’emprunts), n’y apportera aucun commentaire, se muant dans un silence total. On poursuivait donc...

Arriva alors une question relative au personnel. Notre collègue Virgile Rustan la présenta et, maîtrisant sa colère, su dire avec les mots qu’il fallait le mépris avec lequel il convenait de juger la dérisoire manœuvre à laquelle s’était prêtée, devant une grande surface de la ville, une personne connue pour son opposition systématique à tout ce qui se fait au Port. La manœuvre de cette personne visait à appeler le personnel communal à se révolter contre la Mairie « parce que cette dernière refuse de le titulariser »... Virgile, avec gravité, énuméra tout ce qui a été entrepris pour que le gouvernement, quel qui soit, apporte la contribution de l’État à la revendication d’égalité dans toute la Fonction publique territoriale. Le ton se fit cinglant pour dire à certains que « notre majorité n’a pas de leçon à recevoir des apprentis politiciens qui ne voient même pas que le personnel communal n’est pas dupe de leurs manœuvres électoralistes aussi vaines que ridicules... ».

Que se passa-t-il après que notre camarade eut terminé son intervention ? La personne connue pour son opposition systématique allait-elle réagir, se défendre, voire attaquer ? Non... Elle se tu, permettant à tous ceux, élus, chefs de services, public qui étaient dans la salle, de constater que, qui ne disant mot consent, l’homme en question renonçait à se justifier devant ceux qu’il critique en leur absence.

Virgile Rustan, dont la constance dans son engagement dans la ville du Port force le respect et la sympathie, Virgile Rustan, qui a toujours été volontaire pour les tâches les plus difficiles, Virgile Rustan donc pouvait se dire qu’en remettant les pendules à l’heure, il avait vu juste. Et qu’il avait su ajuster comme il le fallait la saine réplique...

Raymond Lauret


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