
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
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16 février 2007
Le “JIR” de ce jeudi 15 février, dans un article consacré à l’attribution par le Conseil Régional des marchés des billets d’avion dont cette collectivité a besoin, met l’accent sur deux points.
En premier lieu, est-il écrit, « il arrive rarement que filtre ce qui se passe derrière les portes feutrées où siège la commission d’appel d’offres ». Rassurons notre confrère. Une CAO, à la Région, mais aussi au Département, dans les communes ou les EPCI, ce sont toujours, autour d’une même table, les élus désignés à la proportionnelle par leurs courants politiques, des responsables des services administratifs de l’institution concernée, les représentants de la Direction Régionale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (D.R.C.C.F), celui de la Comptabilité publique et enfin ceux des services de l’Etat (Equipement, Forêt, Rectorat...) ainsi que des bureaux d’études assistant la maîtrise d’œuvre, selon la nature des dossiers. Tout filtre donc. Car tout peut filtrer. Pour ce qui est de la Région, on utilise aussi les micros et les hauts parleurs qui vont avec... Et en plus, tout est écrit... Pour rassurer (définitivement) notre confrère, les avis de la CAO passent ensuite en Commission permanente. Et là, mais devant davantage de monde encore, tout est à nouveau présenté, discuté, décortiqué. Et enregistré... Alors, vous le voyez, confrère, les portes feutrées derrière lesquelles rarement ce qui s’y passe ne filtre, ça relève, soit d’un accès d’imagination, soit du souci de conditionner le lecteur...
Ce qui est vrai par contre - second point de l’article du “JIR” - c’est que certains élus peuvent diverger, pour des raisons souvent d’ordre politicien, parfois par analyse objective différente. Arrive-t-il qu’il y ait divergence avec les représentants de l’administration ? C’est rare, mais cela peut arriver. Cela s’est passé pour l’appel d’offres en question.
Un postulant (Austral Voyages) donne la possibilité à la Région, pour ses membres qui partent en mission, de prendre les vols des trois compagnies qui existent ici : Air Austral, Air France et Corsair. Pour l’autre, ce sera la seule Air France. Comprenons que ceux qui ne sont concernés par les missions de l’institution peuvent avoir une analyse différente de celle de ceux qui le sont. Car, quand vous arrivez à Paris pour vous rendre par exemple à Bruxelles, vous retrouver à Orly n’est pas pareil et même bien plus compliqué qu’atterrir à Roissy où un TGV assure le direct avec la capitale belge, là où nombre d’élus ou d’administratifs doivent souvent s’y rendre. Par ailleurs, il n’est pas dit qu’aujourd’hui, l’avion soit plus rapide que le TGV pour gagner telle ou telle ville de province depuis la capitale française. Voilà ce que vient faire le train là-dedans, puisque telle est la question que se pose le “JIR”...
Faut-il dès lors s’étonner, sauf à être animé de cette mauvaise foi politicienne qu’on croise encore parfois, que certains penchent pour des solutions qui, au final, seront bien plus économiques pour l’institution et qui leur permettent de passer moins de temps à Paris ?
Et puis, un élu n’a pu s’empêcher de se demander si la proposition d’Austral Voyages d’accorder 50 surclassements dans l’année était fiable. Et si on se contentait de prendre cette société et la compagnie Air Austral à leur proposition au lieu de la juger (de quel droit ?) aléatoire !
Me reviennent ces propos de Talleyrand : « Administrer, ce n’est pas tout empêcher au nom du règlement, mais tout faciliter au nom du bon sens »... Je les préfère à ceux qui, assez irrespectueusement j’en conviens, causaient de chiens et de caravane, les uns aboyant pendant que l’autre passe...
Raymond Lauret
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