Sa bonne fée

2 juin 2005

(page 2)

C’est François Bayrou qui lui a dit : il n’est pas question pour lui et ses amis de l’UDF de faire partie d’un gouvernement où le Premier ministre et le ministre d’État en charge de l’Intérieur ne sont pas capables de s’entendre vu qu’ils se détestent et qu’ils ne laissent pas à un autre le soin de le dire.
Du coup, les uns et les autres de se demander si l’explication selon laquelle le peu d’estime que Bernadette Chirac, née Chodron de Courcelles, porte à Dominique de Villepin ne l’a effectivement pas poussée à exiger de son président de mari que Nicolas Sarkozy (qui n’a pas caché qu’elle avait été pour lui "une bonne fée") soit élevé au rang de second personnage du gouvernement tout en restant patron de l’U.M.P....
Et voilà le nouveau gouvernement, pas encore installé, qui commence déjà à donner le sentiment qu’il va tanguer. C’est Sarkozy qui l’a dit, pendant la campagne sur le référendum, en présence de la première dame de France, lors d’un meeting de l’UMP en Corrèze : "Il y avait une bonne fée qui a empêché, au plus fort moment de la tempête, que l’irréprochable ne soit commis. Cette bonne fée, Madame, c’est vous !" Et c’est Bernadette Chirac qui a, haut et fort, reproché à l’époque au secrétaire général de l’Élysée, un certain Dominique de Villepin, d’avoir insisté pour qu’il y ait la dissolution du gouvernement en 1997.
À la place de notre compatriote dont le nom a circulé pour une charge ministérielle, on se méfierait de l’inévitable tentation de dire “oui”.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus