
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
25 janvier 2010
Comme la plupart d’entre vous, j’ai lu dans “Témoignages” de samedi l’interview que Alain Zanéguy a donnée à Manuel Marchal et, pensant avoir mal vu et avoir donc mal compris, j’ai repris ma lecture. Le Conseiller général de Saint-Denis y racontait ce qui s’est passé et ce qui s’est échangé comme propos l’autre mercredi à la Préfecture lors d’une rencontre sur le conflit de l’ARAST entre une délégation d’élus de l’Assemblée départementale et monsieur le préfet de La Réunion, lequel, on peut le supposer, était entouré de ses conseillers.
La situation des employés de la structure associative défaillante est, à plus d’un titre, pénible à vivre et, par respect pour ces centaines de travailleurs, il ne s’agit pas ici pour nous de jouer, comme dirait l’autre, « aux zamontreurs ». Et l’autre mercredi donc, il s’agissait pour l’État et le Département de tenter de trouver enfin la solution technique, administrative et politique qui permette, de la manière la plus acceptable possible pour les employés de l’ancienne association, en l’absence désormais constatée de ses anciens dirigeants, de sortir de la crise. Pour ce faire, la délégation d’élus départementaux était venue remettre au préfet un courrier qui disait en substance que « pour rassurer les AGS, le représentant de l’Etat à la possibilité de procéder au mandatement d’office des sommes que le Conseil général pourrait devoir aux AGS en cas de décision de justice allant dans ce sens ». Cela m’a l’air d’être simple et, si l’on ne comprend cependant pas, de valoir une demande de précision. C’est ici que nous devons reprendre ce que Alain Zanéguy a dit à “Témoignages”.
Lisez bien : « Nous avons présenté le courrier au préfet. Ce dernier l’a lu et nous a d’abord dit n’y rien comprendre. La présidente du Conseil général lui a également signalé qu’au Département, du fait de l’occupation des locaux, les élus de la République ne peuvent plus travailler. Il a répondu assez sèchement, indiquant en substance que La Réunion n’est pas un territoire où le droit ne s’applique pas et a fait part de l’absence de demande écrite. Il lui a ensuite été rétorqué que la demande a été adressée par fax le matin même. Le préfet a dit ne pas avoir reçu cette demande ». Et Alain Zanéguy de poursuivre : « Nous sommes des élus de la République. Il ne nous a pas traités comme tels. Par exemple, concernant la lettre en elle même, les propos tenus visaient à nous faire comprendre qu’il y a des termes de droit que nous ne comprenons pas ».
Comment dès lors s’étonner que, toujours selon Alain Zanéguy, « la présidente a justement réagi. Elle l’a regardé dans les yeux et lui a répondu : « Je ne suis pas une bougnoule de la République, les élus qui sont avec moi sont des représentants du peuple, je vous demande de les respecter, vous leur devez le respect comme à tout autre élu ».
J’ai toujours en mémoire ce moment qui, pour beaucoup d’entre nous, aura marqué le passage de notre actuel préfet dans notre île de La Réunion. Rappelez vous, c’était il y a deux ans et c’était en direct à la télé, au sortir de la Préfecture, vers 20h30. L’île est bloquée. Le chef des manifestants, qui sortait de la Salle Labourdonnais, annonce alors que ses camionneurs et lui-même vont de ce pas encercler la Région pour faire comprendre à son président que, derrière leurs revendications qu’il juge lui justes, fondées et immédiatement applicables, c’est eux qui commandent dans ce pays ! À côté de notre homme se tient monsieur le préfet d’alors, le même qu’aujourd’hui encore. Le propos de l’autre ne dérange nullement le représentant de l’État qu’il est.
Mieux, le garant de l’ordre public qu’il est également (censé être) annonce alors sur les ondes, et évidemment sous les applaudissements de ceux dont, à l’évidence et pour le moins, il soutient les demandes, que la voie est ouverte à ceux qui lui disent que, sans attendre, ils vont s’en aller s’asseoir sur les exigences de notre état de droit. Ce qu’ils ont fait alors.
Longtemps je me suis demandé si monsieur Maccioni n’avait pas ce soir-là craint pour sa sécurité personnelle et s’il ne fallait pas trouver là l’explication à cette si incroyable et si lamentable attitude ainsi qu’au spectacle montré à tout un peuple et à toute la France.
Force est de se dire que là n’est pas toute l’explication. Dans le conflit qui pourrit actuellement et la vie de centaines de travailleurs dont la majorité sont des pauvres et celle d’une institution de la République, il montre le même désir de pointer du doigt ceux (et celle !) qui osent ne pas être au garde à vous ! Et on a envie de lui dire que, si ce que Alain Zanéguy a dit samedi à “Témoignages” est vrai, alors là, rajouté à son histoire d’il y a deux ans, lu la fait in grand l’erreur, là !
R. Lauret
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