« T’as été guéri. Oui, mais c’est illégal ! »

26 juin 2007

Il est des questionnements qui s’entendent, qui s’écoutent et qui, alors, vous poussent à réfléchir. Ainsi, à l’interrogation face à laquelle, un beau jour, Sylvie Simon s’est retrouvée... (« une guérison peut-elle être illégale ? »)... , cette journaliste spécialisée sur les questions médicales a écrit un ouvrage (“La guérison illégale”).
Elle y relate les poursuites qui ont été engagées contre ces médecins qui ont eu « la condescendance de traiter des malades avec des remèdes - efficaces - qui n’étaient pas du cru officiel ». Les “tribunaux” de la profession n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère. Il s’en est suivi la perte de titres de “Docteur ès Médecine”, des poursuites et des interdictions d’exercer !!!
Dures sentences contre des hommes et des femmes qui, ayant fait le serment de guérir avant tout (le fameux “serment d’Hippocrate”), ont guéri, mais en faisant appel aux traditions et à la nature lorsque la science, la recherche et la pharmaceutique moderne s’avéraient muettes ou inefficaces... D’où cette remarque qui accuse : « On peut se demander si la médecine prise au sens du système et non plus du praticien, s’investit à guérir les patients ou se concentre à imposer une loi partisane, une pratique, des moyens, fusent-ils stupides, inadaptés, dépassés, voire simplement inefficaces ? » (Richard Bansard, Ethnomédecin, diplômé de Sino Biologie à l’UEMC de Lyon et Strasbourg).
L’opinion publique se rappelle qu’en septembre 2004, un médicament réputé pour son efficacité dans le traitement des douleurs, inflammations dans l’arthrose ou encore la polyarthrite rhumatoïde - en langage courant, les douleurs rhumatismales de nos articulations - avait été subitement retiré du marché. Les raisons de ce retrait se sont vite dissoutes dans l’énorme silence qui s’est alors organisé. C’est que ce “médicament” (le VIOXX), qui avait pour sa mise au point et son lancement sur le marché (de toute la planète, on s’en doute) coûté des milliards de dollars et dont la commercialisation en rapportaient déjà bien plus, ce “médicament” avait bel et bien reçu l’aval (une A.M.M.) de l’organisme officiel qui autorise la mise en vente en pharmacies de tout nouveau produit. Cette A.M.M. avait fait l’objet d’une levée de boucliers de la part de certains chercheurs qui considéraient le VIOXX comme dangereux, car non abouti. Il fallut moult accidents cardio-vasculaires graves (tels que l’infarctus du myocarde) pour que l’on tint enfin compte des oppositions qui s’étaient manifestées et qui avaient buté sur la pression que certains “Laboratoires” savent faire jouer. Nous ne dirons pas que les a.c.v. graves qui ont déclenché le retrait dudit médicament ont sans doute été relevés dans des pays riches, là où l’on dispose de moyens de décèlement des effets indésirables de tout produit. Mais sait-on partout dans le monde que le VIOXX ne manque pas de “cousins” qui, sous un autre nom, continuent à ... sévir ? Et quid du “Slator”, un beau jour lui aussi retiré de la vente, pour les mêmes motifs ?!!
D’où tout l’intérêt du propos d’un cardio-chirurgien qui a écrit à Richard Bansard : ...« Je pense que la médecine chinoise revient avec de plus en plus de force dans notre arsenal thérapeutique. Et ce constat ne m’est pas personnel... ».
Un propos qui nous invite à aller plus loin dans le devoir de se livrer à certains questionnements.
Parce que, assurément, ça dérange, vu que selon certains, une guérison... peut être illégale.
A suivre donc, d’ici même demain avec « la M.T.C. : un art médical complet, ancien, mais non pas vieillot ».

Raymond Lauret


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