
Développement durable menacé : le sommet de Séville ravive l’espoir et l’unité
6 juillet, parLa conférence historique sur le financement du développement à Séville s’est conclue avec un sentiment renouvelé de détermination et un accent mis (…)
17 février 2006
Difficile actuellement de se frayer un chemin entre les gouttes de l’averse de chikungunya qui déverse sur toute notre île ses paquets de problèmes. L’attention de l’opinion publique est tout entière accaparée par la démoustication et les problèmes qui ne manquent pas de surgir, ici et là, prévisibles ou non, graves ou seulement grossis en toute bonne foi par ceux et celles qui en subissent des conséquences. Difficile - nous devons l’admettre - de garder raison quand l’émotion vit à fleur de peau ; difficile de ne pas se laisser emporter par l’inquiétude et la réprobation quand trop d’incertitudes se découvrent derrière ce qui parfois, état de guerre oblige, ressemble à de la précipitation. "Ah ! Si, il y a un an"... Mais, bon, nous sommes en février 2006, le moustique est là, plus “aedes” que jamais, à nous inoculer la crainte que, face à toutes nos parades, il pourrait se révéler bien plus résistant que l’on a eu l’habitude de croire...
Difficile donc d’accrocher le lecteur sur autre chose. Et pourtant, la vie continue. Il y a une cantonale à Saint-Paul, le premier tour de la Coupe des clubs d’Afrique à Saint-Joseph, des clubs de D1P voire de D2 qui recrutent à tour de bras sans que la presse qui s’en fait l’écho ne se demande d’où vient l’assurance que les dirigeants concernés peuvent avoir alors qu’ils se mettent sur le dos de sacrées dépenses qui engendrent d’autres dépenses qui mènent souvent au dépôt de bilan avec condamnation sur les fonds propres des responsables de ces faillites prévisibles. Oui, il y a tout ça...
Et puis, il y a des choses plus positives qui se passent. Je pense ici à la décision du T.C.O. d’entrer le premier et sérieusement dans la mise en œuvre d’une politique sportive communautaire. Ce mercredi, Jean Raphaël Bartoli et Jean Dutoya, du bureau d’études Amnyos, résumaient devant des élus du TCO la mission qui leur a été confiée.
Premier point qu’il convient de relever, la méthode utilisée a largement associé ceux et celles qui seront demain les utilisateurs et les responsables de ce qui va se réaliser. Samedi dernier, pour faire le point sur des équipements structurants qui optimiseraient la vocation de bourg touristique du village du Dos d’ne, une quarantaine de personnes ont été réunies et ont participé à "la meilleure définition possible" de ce qu’il conviendrait de faire et, partant, de ce qu’il ne faudra surtout pas faire.
Second point : si tel terrain, propriété de la puissance publique, permet à Dos d’ne d’être un coin - un “grand coin” - où l’activité de deltaplane ou de parapente peut s’envisager, il était inévitable et intelligent que tout le territoire de la Côte Ouest s’inscrive dans une démarche qui, avec le Dos d’ne et le site déjà expérimenté des Colimaçons à Saint-Leu, pourrait donner à notre île le statut de base de parapente pour tout l’océan Indien. Et c’est tout notre schéma régional de développement touristique qui se trouve enrichi d’un élément moteur non négligeable.
Troisième point, cela ne coûtera pas cher. Alors que la réglementation “nationale” sur les politiques communautaires sectorielles ont trop souvent fait la part belle aux réalités socio-géographiques de “la métropole”, il est en train d’apparaître, à partir de notre île, que des politiques sportives d’inter communalités peuvent prendre des allures tout à fait autres et sortir de l’idée selon laquelle elles ne pouvaient s’exprimer qu’avec la construction d’équipements lourds. Aujourd’hui, nous commençons à être quelques-uns à nous dire que nos politiques sportives sont ce que nous ferons avec et autour de nos équipements, avec nos facultés et nos intelligences militantes avant tout... Et c’est tant mieux.
R. Lauret
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