Thomas Quéguiner et les hallucinantes visions de “Michel” Cadet

1er septembre 2005

Je déjeunais avant-hier tranquillement à la Région avec Emmanuel Lemagnen quand, sur le coup des 13 heures 10, mon portable sonne. C’est Thomas Quéguiner, du “JIR”, qui m’informe que, selon une rumeur, Jean-Yves Langenier ne se représentera pas en 2008 aux municipales. Et d’ajouter que, selon l’analyse à laquelle “il” est facile de se livrer, mon heure de gloire va enfin arriver ! D’autant, plaide-t-il, qu’un certain "Portois fier de l’être" a écrit dans le courrier des lecteurs du “JIR” lundi dernier que le maire du Port, "l’un des meilleurs gestionnaires que nous ayons à La Réunion, (est) le plus mauvais communicant et défenseur de l’identité portoise".
Je bloque tout de suite les hallucinantes visions du jeune journaliste. Il me dit ne pas avoir oublié que l’autre semaine, dans un de mes libres propos, je parlais de lui et posais la question : "Mais qui donc le renseigne si mal ?". Alors, aujourd’hui, puisqu’il s’agit du Port, il préfère venir se rancarder à la source même.
Ma réponse, vous la devinez : puisque "ce Portois fier de l’être" convient que Jean-Yves Langenier est "l’un des meilleurs maires que nous ayons à La Réunion", il coule de source que nous nous mettions derrière et avec lui pour poursuivre l’excellent travail qui se réalise dans la cité maritime ! Virgile Rustan, secrétaire de notre section, n’aurait pas fait dans le détail et aurait sûrement dit à Thomas Quéguiner : "M. le journaliste, ici au Port, on ne mange pas du pain des petites ambitions personnelles !!!". Je me contente pour ma part de lui affirmer que “sa” rumeur est sans fondement. Totalement sans fondement...
Très sincèrement, je croyais l’avoir convaincu. Et je l’ai sans aucun doute convaincu. Cela ne l’a pas empêché dans l’édition du “JIR” d’hier de nous offrir un de ces billets où, sans rien affirmer, on distille le contraire de ce que les gens interrogés (Michel Séraphine et moi-même) ont dit. Et il conclut en donnant rendez-vous à ses lecteurs. "Allez, fin des rumeurs début 2008", ponctue-t-il, en apparence satisfait d’avoir donné... satisfaction à son informateur portois qu’il nous pousse à baptiser pour la circonstance “Michel” Cadet. Lequel “Michel” Cadet, que Thomas Quéguiner désigne comme étant le chef de file de “l’opposition”, se montre particulièrement lucide. Car, au questionnement du “JIR” concernant Jean-Yves, il avoue "ne se faire guère d’illusions". Et, avec une pointe de candide tristesse, il vend la mèche. Tout cela, confie-t-il à la plume de Thomas Quéguiner, "ce n’est qu’un test pour savoir si une candidature comme celle de Michel Séraphine passe auprès de la population". Tout cela ! Oui, tout cela, ce n’est qu’un test !
Amis lecteurs, vous avez compris : l’auteur de la lettre signée un "Portois fier de l’être", c’était “Michel” Cadet, "chef de file de l’opposition" qui a donc fait un test avec un courrier de lecteur.
L’article de Thomas Quéguiner a donc été inspiré, et pourquoi pas commandité par notre “Michel” Cadet.
“Michel ?” À ne surtout pas confondre avec Philippe Cadet, conseiller municipal de l’opposition au Port. Un conseiller municipal qui brille par son absence, ceci n’étant pas une rumeur.

Raymond Lauret


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