Trois indices parmi d’autres...

29 mars 2006

Comme je vous le disais hier, "petit à petit, et bien plus vite que son instigateur l’avait envisagé, la baudruche de la Relève se dégonfle...". Tenez : trois nouveaux indices, parmi d’autres.
Lundi soir, au Journal de 19 heures d’Antenne Réunion, M. Virapoullé a réussi le tour de force de pousser Yann Baré à mettre un terme à un “entretien” que l’invité du soir s’entêtait à placer sous le sceau de l’invective et de la pitoyable flagornerie. Quelle valeur et quelle signification convient-il de donner à ces “condoléances” qu’il présente, en toute occasion, aux familles endeuillées ? À trop faire, M. Virapoullé vous pousse à sourire devant la goujaterie ainsi étalée. Des milliers de Réunionnais ont pu juger, en direct et en gros plan...
Second indice : c’était toujours lundi. Je rencontre un architecte installé dans le Sud de l’île. Nous discutons du drame que représente cette route qu’il ne fallait pas construire en pied de falaise, qu’on a construite tout de même sans accorder d’intérêt, sinon pour les dénigrer, à ce que préconisaient des hommes de qualité comme Raymond Vergès, Henri Lapierre ou Émile Hugot, et que, par la suite, on a améliorée pour en faire une superbe quatre voies mais toujours exposée aux chutes de pierres et à la houle de l’océan.
Pour cet architecte, en attendant que sorte pour la liaison Nord-Ouest quelque chose où la sécurité des hommes et des biens serait véritablement assurée, il convient d’explorer des solutions dont il n’a jamais été dit qu’elles n’étaient pas faisables.
Et Denis Dupuy, Architecte D.P.L.G., de s’interroger : le moment n’est-il pas venu d’envisager une ligne de cabotage, dont on d’ailleurs parlé longuement déjà et qui relierait le port de la Pointe des Galets à celui de Sainte-Marie ? Toutes les objections soulevées à ce jour ne sont-elles pas simplement des difficultés pour lesquelles il y a solution ? Avec, par exemple, quatre bateaux qui assureraient des navettes, ne serions-nous pas dans une innovation qui conforterait nos volontés de développement durable ?
Troisième indice : avec Messieurs Omarjee, Jean Baptiste et Matillon, je recevais hier matin une délégation de trois artisans taxiteurs de Saint-Denis qu’accompagnaient Giraud Payet et son premier vice-président de la Chambre de Métiers Joël Melchior. Réunion de travail particulièrement constructive concernant la liaison littorale avec des propositions que la profession ferait dès l’après-midi à M. Laurent Cayrel et à la D.D.E. Ce qui s’est dit et qui a été partagé n’a rien à voir avec les procès d’intention dont certains ont fait leur programme électoral. Et quand nous nous sommes quittés, les poignées de mains que nous avons échangées montraient que la baudruche de qui vous savez se dégonflait vraiment bien plus vite que son instigateur l’avait envisagé...

R. Lauret


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