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26 octobre 2006
Je viens de lire non sans intérêt le “point de vue” d’un universitaire, Monsieur Jean-Luc Domenach, lequel dirige à Pékin un centre de recherches franco-chinois.
Le propos tranche avec les appréciations que l’on peut encore entendre ici ou là et qui décrivent les dirigeants chinois comme les héritiers d’un stalinisme plus dur que ce que Staline lui-même avait imaginé. À les croire, la Chine est une puissance qui méprise plus que jamais et définitivement l’aspiration des habitants à un peu de mieux être.
Jean-Luc Domenach rappelle que s’il est vrai que l’empirisme chinois a choisi, pour entamer sa révolution économique, d’associer croissance et contrôle policier, depuis maintenant une dizaine d’années est apparu « un nouveau discours qui, désormais, forme une vraie politique projetée vers l’avenir ».
Pour l’universitaire français qui vit en Chine, l’objectif est simple : il s’agit d’inscrire le régime politique communiste chinois dans la durée, « en gagnant non plus l’obéissance, mais l’adhésion populaire ».
Cette adhésion populaire, plutôt que d’en rechercher comme fondement les concessions démocratiques (que les régimes occidentaux appliquent dans le cadre de l’état de droit), les dirigeants chinois pensent pouvoir la gagner en s’appuyant sur trois sources.
Tout d’abord, installer la Chine dans une démarche réussie de relations avec le monde extérieur. Les grandes métropoles chinoises sont en permanence aujourd’hui le théâtre de remarquables salons, d’importantes conférences, d’expositions qui les font rayonner aux yeux de toute la planète. En 2008, Pékin accueillera les Jeux Olympiques et, deux ans après, ce sera l’Exposition Universelle de Shanghai. On ne parle plus de la guerre latente avec Taïwan aujourd’hui. C’est d’ouverture du pays dont il est question. Et de cela, l’ensemble des chinois en sont fiers.
Seconde source ensuite et qui découle de la première : une croissance économique davantage qualitative et durable. « Il ne s’agit plus, écrit Jean-Luc Domenach, d’aller le plus vite possible, mais d’aller plus haut (progrès technologiques) et plus loin (en économisant au maximum les matières premières, l’énergie et plus généralement l’environnement naturel). Le projet est d’inscrire la croissance sur le long terme ».
La troisième source enfin, un pari en fait, consiste à élargir les politiques de « protection sociale » pour en faire des politiques de « justice sociale » : élargissement et consolidation de la protection des pauvres des secteurs urbains avec, progressivement, son extension à l’immense catégorie des paysans qui, jusqu’à il y a dix ans encore, « était passée par pertes et profits ».
« Non seulement, précise Jean-Luc Domenach, les migrants ruraux seront progressivement intégrés à la population urbaine, mais les paysans restés au pays bénéficieront d’aides spécifiques ».
Jean-Luc Domenach croit cependant que « cette nouvelle politique vise clairement à faire l’économie de la démocratisation pour maintenir au pouvoir une équipe dirigeante à l’esprit prédateur mise en place par le parti communiste ». Une telle opinion montre que son auteur n’est pas “inféodé” à l’idéologie dirigeante chinoise. Elle donne donc davantage de poids à une autre appréciation qu’il livre dans la foulée : « Cette nouvelle politique se fonde sur la discipline interne du parti communiste, sur le succès de sa campagne contre la corruption, et sur la capacité d’autolimitation de ses protégés. »
W. Churchill disait en son temps que « la démocratie est le pire des systèmes, à l’exception de tous les autres ». Ne faut-il pas se féliciter que la Chine cherche autre chose de mieux ? Ne faut-il pas lui en donner acte au moment où, en accueillant ce mercredi son homologue français Jacques Chirac, le Président Hu Jintao a appelé une fois encore les cadres de son pays à « faire preuve d’autodiscipline pour résister au matérialisme, à l’hédonisme et à l’individualisme ».
R. Lauret
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