
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
6 décembre 2004
(Page 2)
La présente histoire d’Air Bourbon a révélé de multiples choses.
Il y a eu ces moments de solidarité et d’espoir exprimés par le personnel d’une compagnie qui, j’en suis profondément convaincu, a en tête un peu plus que le seul souci de sauver ses emplois. On ne peut pas, dans ce métier, ne pas aussi porter en soi une claire conscience du rôle social, économique et donc politique que l’on joue quand on participe - même à une simple quoique noble place de P.N.C. - à la desserte aérienne de son île.
Il y a eu Gillot et les propos bien sympathiques et empreints de bon sens de ces passagers qui ont su positiver l’imprévu et qui ont tenu publiquement à se différencier d’autres dont nous avons tous compris que la colère pouvait être comprise. Gillot restera aussi la condamnation spontanée et unanime de toute tentative de récupération politicarde de la détresse des gens. Gillot a encore montré que Corsair, Air Austral et, dans une moindre mesure le géant Air France, ont su se mobiliser pour répondre à la demande d’assistance formulée par les autorités.
Nous aurons une pensée particulière pour les employés de ces deux compagnies qui ont eu à faire face à certaines paroles particulièrement injustes. Mais, on le sait, seule une petite minorité s’est ici distinguée.
Il y a eu aussi le Tribunal qui a, c’est remarquable, laissé du temps au temps demandé, dans les limites toutefois de ce que la procédure autorise dans la forme. Sachant que le moment écoulé, il sera tranché sur le fond. Dans quelques jours ou quelques mois... pas plus.
J’ai aimé alors la démarche pour le moins débordante de pathétisme et d’idéalisme de cette personne qui a créé un Comité de sauvegarde d’Air Bourbon et qui demande à une partie des 20.000 chefs d’entreprises de La Réunion de devenir actionnaires de la compagnie, pour 1.000 ou 2.000 euros chacun. Ce serait donc l’esprit mutualiste qui se mettrait derrière la force de l’économie libérale et concurrentielle !
Ce qui a accentué mon sourire quand j’ai lu - dans “une certaine presse”, forcément - que “Nicole” (une passagère en attente d’un heureux dénouement et visiblement séduite par la proposition) déclarait qu’il (Erick Lazarus) "nous a même proposé de devenir actionnaires de la compagnie et nous a dit que nous pourrions défiscaliser jusqu’à 10.000 euros". Même au cœur du drame, certains ne perdent pas le Nord et ne manquent pas de plomb, comme aime à le dire avec aplomb une de mes connaissances du club des chasseurs de la Pointe !
Reste que la démission de Frédéric Pralus de son poste de directeur général responsable de l’exploitation opérationnelle vis à vis de la Direction générale de l’aviation civile (D.G.A.C.), a troublé plus d’un. Erick Lazarus dit avoir un remplaçant dans l’entreprise même et que tout cela se limite à un seul problème de réajustement interne. Soit,...
Mais là n’est sans doute pas l’essentiel dans une compagnie de navigation aérienne. Et là, les solutions annoncées ont besoin d’être confortées. L’autorité ne pourra pas ne pas être sourcilleuse sur leur fiabilité. Elle demande bien plus que des déclarations d’intention. C’est pourquoi je continue à penser, mais sans grand écho je l’admets, à penser que l’État ne doit pas laisser des secteurs clé de notre système social entre les seules mains du privé, ce dernier fut-il riche des jolies fortunes de quelques individualités. La S.N.C.F., que je sache, est une obligation d’État en France. Comme l’Éducation, comme la Défense ou la Police nationales. Fabriquer des avions est une chose. Transporter les personnes et les marchandises en est une autre...
Oui, voilà pourquoi...
Raymond Lauret
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