
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
23 novembre 2007
Ainsi donc, s’il était reconnu coupable de ce qui se devine derrière les « indices graves et concordants » (si les adjectifs ont un sens, ça doit être terribles, de tels indices !) qui, selon la juge Xavière Siméoni qui l’a donc mis en examen, pèsent sur lui, Jacques Chirac aura été pendant douze années pleines et entières un « Président escroc » de notre République à nous !
Affublé du titre de Chef de l’État, il a pu parler au nom de la France aux plus grands de ce monde, il a pu dire leurs faits à Bush et aux États-Unis à propos de la boucherie en Irak, il a pu présider aux cérémonies patriotiques en saluant le drapeau tricolore et en écoutant la « Sonnerie aux Morts » et la Marseillaise. Il a pu inspirer chaque semaine et pendant douze années le Conseil des Ministres. Il a donc dirigé la France. Et dire qu’il était donc virtuellement un “escroc” qui n’a pas eu à s’expliquer devant un juge parce que étant « Le Président de La République » !
J’ai une fois dans ma vie voté Jacques Chirac. Vous vous rappelez : c’était en 2002, un jour de deuxième tour d’élection présidentielle. Je n’ai pas eu à me forcer. Cela coulait de source. De la même source qui coulait pour tant d’autres démocrates.
Personne ne pourra donc m’accuser de soutenir un des miens quand j’aurai dit que je trouve ridicule, lamentable, indigne de notre République que l’on vienne jeter en pâture quelqu’un à qui un jour le peuple a confié la responsabilité des affaires de la Nation. Le peuple souverain aurait-il donc été trompé ? Ou bien se serait-il trompé, obligé à l’être parce que la Constitution a canonisé le principe d’immunité ?
L’acharnement qui dicte la démarche judiciaire choque. Et nombre de citoyens ont envie de le dire : on aurait pu et on aurait dû à l’époque, soit le blanchir de ce dont il est en train d’être accusé et qui était parfaitement connu, soit le condamner et donc lui retirer les lourdes responsabilités qu’on avait mises sur ses épaules. Ainsi, nous n’aurions pas permis qu’il soit écrit dans l’Histoire de la France qu’elle fut dirigée pendant douze ans, et avec la bénédiction des suffrages populaires, par “un gars” qui a eu maille à partir avec la justice de son pays.
Bien sûr, je ne doute pas que tout cela est cadré pour finir par un non lieu et que la plaidoirie de Jacques Chirac (« J’ai souhaité ou autorisé ces recrutement car ils étaient légitimes autant que nécessaires »), phrase dont chaque mot est une réponse qui renvoie la logique judiciaire s’expliquer avec le jugement du politique, s’imposera aux juges. Peut-être même, sans doute même dès les premières instructions contradictoires.
N’empêche, au pays des régimes indemnitaires laxistes, au pays des stocks-options et des colossales indemnités de départ consenties au vu et su de toute l’opinion comme si on voulait qu’elle admette, qu’elle bave d’envie et qu’elle approuve, vouloir descendre ainsi Jacques Chirac, cela rend mal à l’aise... C’est lourdaud, c’est mastoc, c’est ringard. C’est archaïque, c’est rituel... voire revanchard. Même si nous sommes en démocratie et dans un État de droit.
Raymond Lauret
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Messages
23 novembre 2007, 22:18, par fred
Français établis à l’étranger nous trouvons indigne de la France la réaction de la justice Française surtout quand on regarde la télévision et que l’on nous jette les malversations des mandataires judiciaires trop souvent protégés par la justice Française.
la mise en examen de Jacques Chirac est pour nous Français de létranger, proprement hallucinante, surtout que Chirac est connu pour être un honnête citoyen. quand on accède au pouvoir, ce n’est plus l’argent qui compte parcequ’avec le pouvoir on accède aux grands de ce monde. l’argent n’est qu’un moyen pour accéder au pouvoir.
effectivement on a voulu descendre Chirac Chirac et beaucoup sont prêts à l’aider à sauver son honneur.