
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
3 juillet, parUne information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
27 octobre 2004
J’avais mis de côté le numéro de “Témoignages” dans lequel vendredi dernier, notre journaliste Eiffel demandait à Gérard Ethève et Erick Lazarus, respectivement directeur d’Air Austral et président d’Air Bourbon, leur sentiment sur les conséquences à terme de l’augmentation du prix du baril de pétrole.
Il me paraît utile de reprendre certains des propos des deux responsables des deux compagnies aériennes réunionnaises. Ils montrent à l’évidence que nous aurions tort de ne pas voir combien les choses ne vont plus être, très rapidement - dans moins de 20 ans ? - comme maintenant et que, en conséquence, nous aurions tort de ne pas pousser nos responsables, là où ils se trouvent, à rechercher d’autres solutions, et vite.
Tout le monde le sait, et le propos d’Erick Lazarus n’en a que plus de poids : "Il faut savoir que les réserves de pétrole (...) devraient suffire pour encore vingt ans". Vingt ans ! Albert Jacquard parlait, il y a dix ans de cela, d’une quarantaine d’années de réserve. À quelques années près, les prévisions des deux hommes collent, si ce n’est que le chiffre donné par le patron d’Air Bourbon montre que la consommation s’est accélérée et continue de s’accélérer.
Que dit, pour sa part, Gérard Ethève ?
Voyez plutôt : "La demande augmente et l’on sait que le pétrole est une énergie qui va trouver une fin... Comment sera le monde dans quarante ou cinquante ans ? C’est là un véritable problème de fond qui questionne (...) notre style d’existence".
Ce que disent finalement les deux hommes, c’est que dans vingt ou quarante ans - c’est demain - les avions ne voleront plus. Ils seront cloués au sol parce que l’énergie fossile qui donne le kérosène dont ils remplissent leurs réservoirs aura été puisée jusqu’à la dernière goutte. Et comme ce type d’énergie n’est pas renouvelable, on peut aisément imaginer que, dès maintenant, les puissants de ce monde veulent contrôler les pays où il y en a encore. Histoire d’en vendre au bon prix un minimum aux autres et se garder le maximum pour le plus longtemps possible. Vous avez compris pourquoi les U.S.A. se devaient de contrôler l’Irak ?
Bientôt, et il nous faut nous habituer à cette idée, il ne sera plus possible de voyager par avion dans les mêmes proportions qu’on le fait actuellement. C’est le moins que l’on puisse penser !
L’époque des paquebots reviendra sans doute, qui ne remplacera pas l’ère du voyage rapide qui caractérise l’époque actuelle.
Les N.T.I.C. - les nouvelles technologies de l’information et de la communication - nous permettront de “voir du monde” en restant à notre case. À défaut de s’en contenter, il faudra s’y habituer. Et vice-versa. Afin de ne pas mourir de la honte de ceux qui, à tort, ont cru que tout cela n’aurait jamais de fin...
Raymond Lauret
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