
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
1ère rencontre de la jeunesse réunionnaise
• Béatrice Leperlier
14 décembre 2009
Les interventions des jeunes lors des 1ères rencontre de la jeunesse réunionnaise ont été riches et variées, elles ont fait le tour des problèmes rencontrés sur l’île. Béatrice Leperlier a évoqué la création du Centre Hospitalo-Universitaire, étape essentielle pour les besoins des Réunionnais ainsi que de l’accès aux soins pour tous et de la formation et de l’aide aux personnes souffrant de handicaps.
La création prochainement d’un Centre Hospitalo-Universitaire est une étape essentielle pour répondre aux besoins de La Réunion, mais également de la zone Océan Indien. Il s’agit là d’un domaine créateur d’emplois, seulement si et uniquement si les postes s’ouvrent. Comme cela fut annoncé, un numerus clausus adapté aux besoins spécifiques de la zone sera déterminé. Cependant, des questions persistent quant à comment vont être évalués ces besoins. On ne doit effectivement pas entendre par un numerus clausus adapté un chiffre qui serait issu de nulle part. Pour cela, une étude portant sur des critères bien spécifiques doit être menée.
En matière d’éducation à la santé, la volonté annoncée de mettre en place une politique volontariste en la matière est un bon point. Mais là encore, des choses restent à préciser, notamment concernant les moyens humains et financiers qui seront déployés pour cette cause.
Il est de plus primordial d’assurer l’accès aux soins pour toute la population. Or, les réformes concernant l’assurance maladie ne vont pas dans ce sens :
- en taxant les mutuelles, ce sont les adhérents qui, de manière indirecte, ont à payer en plus via une augmentation des cotisations,
- le non-remboursement de médicaments n’arrange pas la donne.
Quand on connaît les conditions de vie des jeunes, en général précaire, de telles mesures accentuent le renoncement aux soins pour des raisons financières. Il est alors primordial de prendre en considération toutes les spécificités de cette population en y adaptant les mesures ou en aidant à acquérir, comme c’est le cas chez les personnes âgées, une mutuelle sous forme de chèque santé.
En matière d’aide et d’accompagnement à la personne, il est de notre responsabilité de permettre aux minorités de s’en sortir. Parmi elles, les personnes handicapés.
Sur les 280.000 chômeurs handicapés que compte la France, seuls 16% ont un niveau Bac et 6% un niveau équivalent au Bac+3. La loi oblige les entreprises à embaucher 6% de personnes en situation de handicap pendant qu’ils recherchent prioritairement des diplômés à Bac+2 ou 3.
En allant au fond des choses et dans une perspective d’avenir, la démocratisation de l’emploi des personnes handicapées ne peut se faire que si elles peuvent, elles aussi, bénéficier d’une formation adaptée. Il convient ici du droit au savoir.
Nous devons faire notre maximum pour permettre l’émancipation de cette population encore trop souvent mise à l’écart et confrontée à l’hypocrisie de tout un système qui se fixe des objectifs sans se donner les moyens d’y parvenir.
Cela passe par un accompagnement et des campagnes de sensibilisation : nous devons montrer à ces jeunes qu’ils peuvent eux aussi réussir et parvenir à une insertion professionnelle réussie, les informer sur les dispositifs d’accueil, d’accompagnement et d’adaptation qui sont mis à leur disposition.
Tout le monde est concerné, différentes actions peuvent être mises en place afin d’améliorer le quotidien de ces personnes : la formation du personnel des différentes institutions, notamment scolaires, afin d’accroître leurs connaissances, compétences et savoir-faire sur le handicap. Les espaces doivent être accessibles et les documents adaptés au handicap (en braille par exemple).
Le domaine de la santé n’est pas à négliger car il garantit de bonnes conditions de vie notamment sur le long terme. De ce fait, nous ne devons pas négliger les moyens, encourager les acteurs de terrain et investir dans les domaines actuellement oubliés.
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