
C’était un 30 juin
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24 novanm 2004
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J’aime bien le Jacques Chirac qui est parfois capable (coupable, pensent certains de ces pince-sans-rire qui sévissent dans les étages de nos ministères et dans nos ambassades !) de manquer lourdement aux exigences du protocole. Et, dans ce chapitre, le Président est assez éclectique.
On se souvient, c’était il y a deux ou trois ans je crois, qu’il avait même marqué des points lorsque, en visite officielle dans un État sensible du Moyen-Orient où l’attentat fait partie des menaces du quotidien, il avait tout bonnement “engueulé” le chef de la sécurité qui lui avait collé aux trousses toute une flopée de gardes du corps chargés de le protéger de la foule qui était derrière les barrières. Notre Jacques s’était libéré de ses chaînes et, comme s’il s’était trouvé dans quelque village familier de Corrèze, s’en était allé serrer les mains de ces braves gens qui étaient venus pour cela.
Celui dont Thierry Desjardins a dit qu’il "n’aime pas les dîners de ville" s’en est encore offert une mercredi dernier. Par rapport à ce qui précède, c’est encore plus corsé. À vous de juger.
Mercredi dernier donc, notre Président était à Londres à l’occasion d’une big réception que la Reine d’Angleterre offrait pour célébrer comme il se doit le centenaire de “l’Entente cordiale”. À l’heure pile où sa voiture immatriculée C.D. doit pénétrer dans la cour hautement grillagée du palais de Windsor, pas de voiture !
Imaginez la tête des pingouins chargés, pour le compte de Sa Très Gracieuse Majesté, de veiller au protocole ! D’autant que, à ce que l’on dit, pas le moindre coup de portable n’est venu informer la Cour de la Reine du retard du petit roturier français ! Imaginez-les, ces pauvres paniqués, dans leur tenue de service des grandes occasions, le regard vissé sur l’imposante grille de fer forgé et porté en même temps sur leur tocante qui affiche déjà quinze minutes de retard. Et toujours pas de voiture battant pavillon français !
Imaginez encore son excellence notre ambassadeur à Londres qui, selon le protocole, a précédé le couple présidentiel et qui doit tenter de savoir ce qui a bien pu se passer !
Et Sa Très Gracieuse, imaginez-la, le nez en trompette, forcément indignée devant une telle et inacceptable impolitesse ! Et Bernadette, sûr qu’elle n’a pas manqué de tancer son Président de mari d’une remarque du genre : "mais enfin, Jacques, pensez donc à La France dont vous devez être l’image !"
Et le Jacques qui, enfin, se pointe. Avec une demi-heure de retard ! Putain de bordel ! Une demi-heure dans leurs foutus embouteillages dont ils nous assurent qu’ils les ont réglés ! Bon... On n’va pas se la ramollir devant leur reine !!!
Large sourire... Plates excuses : "I don’t know you have a so big circulation in London... Sorry... I’m sorry, very sorry..."
Et de se pencher pour baiser la main de Sa Très Gracieuse Majesté avant de passer à table. Une table dont le Quotidien de dimanche nous offre la photo. Elle remplit, cette table, l’immense salle des fêtes du palais royal londonien qui est longue comme la halle sans fin d’une grande gare parisienne. La table doit faire cent bons mètres de longueur sur trois ou quatre mètres de largeur. Les chandelles s’y mélangent aux verres, bouquets de fleurs, serviettes blanches et multiples couverts. C’est pas la bonne franquette !
Les convives sont debout et regardent là-bas, au loin. Ils espèrent voir ce qui se passe là-bas, au loin, là où La Reine et Le Président, L’Angleterre et La France autrement dit, s’adressent la parole. Ils regardent et espèrent être vus.
Je ne suis pas certains qu’ils aient vu notre Président arriver ni qu’ils le verront s’en aller. C’est que le protocole a ses exigences : ce n’est pas parce qu’on est là que l’on participe.
Et tel que je le connais et l’aime bien, je suis par contre certain que Jacques Chirac n’a pas bousculé ledit protocole pour venir leur serrer la pince. Et même que, sitôt avalé la tasse de café et souri une énième fois à la Reine, il s’est levé et a soufflé à Bernadette : "Allez, on s’tire...!"
R. Lauret
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