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• 11 août 2024, 18:40, par Arthur

  Triste constat en effet, mais l’espoir n’est pas vain. J’ai une idée, pour à la fois s’en sortir, changer, mieux travailler en respectant la terre, donc aussi la mer car tout y fini. Je propose que l’on limite la canne à la consommation interne et que pour les terres ainsi libérées, on y fasse pousser autre chose à la fois utile, recherché et pourquoi pas exportable vue la demande ? Prenons les exemples de la vanille (1 000 Euros le kg !), le cacao pour faire le chocolat, avec des variétés rares, donc a la fois peu connues recherchées par les plus grands pâtissiers de France et d’ailleurs, puis du café. Savez-vous que l’on produit le fameux "Bourbon pointu" et qu’il est réservé à l’export ? Les réunionnais n’en voient quasiment pas la couleur ! Le Japon lui le connait, ce café péi ! Pour éviter d’essayer de concurrencer les autres pays producteurs déjà connus, aussi bien pour le café (Brésil...) que pour le sucre (Brésil aussi décidément) que pour la vanille (Mexique, son pays d’origine, Madagascar, la Polynésie française...) qu’encore pour les cabosses de futurs chocolats, il faut privilégier les variétés rares, qui ont donc un prix plus élevé, c’est plus rentable.

  Je pense que le sucre, il fera partie du passé ici, c’est l’histoire, et en plus, il développe le diabète, c’est pas bon tout ça, sous toutes ses formes, sodas, glaces, bonbons, conserves...

  Comme pour le retour du train, avec cette fois un nouveau réseau électrique, double, reliant Ste Rose à St Joseph, pour changer un peu, beaucoup, passionnément, nous verrons bien combien de temps les décideurs prendront pour à la fois réagir, oser changer, évoluer, encourager le travail local durable, digne, c’est si important, ce sera un exemple à suivre pour l’avenir non ? Tout est lié, et on a jamais eu autant d’informations pour comprendre ce qui nous arrive, se prépare si on continue à ne rien faire, brasser du vent, pire, se contenter de regarder son nombril, tranquille et égoiste à la fois. Il y en a tant autour de nous, des "gens comme ça", individualistes, bon WE zot tout, avec un dimanche historique à Paris, Stade de France. Arthur.