
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
3 juillet, parUne information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
3 octob 2018, sanm
Dan la bibl i parl in moun téi prèsh dann dézèr : Sin-Jan Batis mi pans konmsa li téi apèl. Zordi kan i di in moun i prèsh dann dézèr sa i vé dir demoun lé pa la pou ékout ali, demoun lé pa la pou antann ali. Pou mon par mi fini par maziné, afors mi parl sékirité alimantèr i diré pèrsone i akout pa moin. Donk mi prèsh dann dézèr.
La prèv ? Dann témoignaj mèm néna demoun i di z’ot dé mo pou domann la fin nout kiltir kann, épi an parlan do ri, taba, é lo rès sak nou l’avé avan li apèl sa bann « défin ». Lé vré li di nou la bézoin l’énèrzi é dsi poinn - vizé la li na rézon, mé la pa pars n ou la bézoin l’énèrzi prop ni doit ras in kroi dsi nout kann épi dsi nout sékirité alimantèr.
Di la vérité lo ga ! koz sèryé ! In n’afèr sinp i doi di sinploman. Kosa ni doi di sinploman ? Dabor inn ni doi di kann la pa dosik solman sé tout in kantité sou-produi ni pé tir dann nout kann épi aport anou dé shoz nou la bézoin. Ni doi di galman la sékirité alimantèr sa i doi zète in prinsip nout lagrikiltir : ni gingn paf é frui, Ni gingn pa fé ravaz ? Ni gingn pa fé mayi pinm pou fé nout pain ? Ni gingn paf é dori ?
A ! Sé konm ki diré moin la di in gro mo : plant dori isi La Rényon. Lo ga i apèl sa lo défin ri, mé li pé zète bien vivan. Pou kosa, pars do ri fé pa arienk dann térin inondé, i fé galman dann térin sèk-dann térin montagn si zot i vé. Madégaskar, lo ri sri néna in bon rannman é la pâ promyèr foi nout zournal i an parl. Tan ka lo ri mirak bann montagn lo Nerica nou la fine anparlé galman é pa arienk in kou.
Alor mon bann dalon zot néna in zournal i anparl sèryèzman bann zafèr sèryé in pé tout sizé, donk zot i pé alé dsi épi mète an paralèl sak zot i koné é sak nout zournal i di dopi lontan-demounn i ékri dann témoignages na poin arienk kaka zoizo dan la tète kant mèm. Zot i pé alé zot osi dsi internet é konpa r sak demoun i kroi avèk sak i égzis déza.
Nb Zordi si lé posib mi vé fé azot in kado. La kèl ? In l’artik 2015 dsi lo ri nerica, lira li é mi pans va rouv léspri lo bann léktèr.
Témoignages du 21 juillet 2015
Jeudi de la semaine dernière KOI m’avait fait l’honneur de m’inviter pour parler du développement. A un moment, j’ai évoqué ce problème paradoxal selon moi que notre nourriture de base principale étant le riz, nous n’en plantions pas. L’animatrice de l’émission m’a alors dit qu’à son avis pour cultiver du riz il faut de l’eau et que nous en manquions. J’ai fait une tentative de réponse bien incomplète mais une fois rentré chez moi, je me suis mis à rechercher sur internet des informations sur la culture pluviale du riz et c’est ainsi que j’ai découvert une étude magnifique sur la culture non inondée des riz « Nerica » en Afrique de l’ouest et des résultats obtenus dans cette zone de l’Afrique. J’ai pensé que cela pouvait intéresser les lecteurs de Témoignages et c’est ce qui m’amène aujourd’hui à présenter des extraits de l’étude par Ernest Harsch intitulé « un riz miracle africain »-des variétés à haut rendement contre la faim et la pauvreté dans les campagnes.
Le Nerica est issu du croisement d’une ancienne variété africaine très résistante et d’une variété asiatique à haut rendement. Il allie les caractéristiques de ces deux variétés : la résistance à la sécheresse et aux parasites, des rendements supérieurs même avec peu d’irrigation ou d’engrais et une teneur en protéines plus élevée que les autres variétés de riz.
C’est tout simplement « une culture miracle », a déclaré à Afrique Relance le Directeur général de l’ADRAO, Kanayo Nwanze, lors de la troisième Conférence internationale de Tokyo importante.sur le développement africain (29 septembre-1er octobre), au cours de laquelle le Nerica a occupé une place importante.
En Afrique de l’Ouest, où le riz est une denrée de base, l’accroissement de la production locale a d’énormes répercussions. Pour répondre aux besoins de consommation, la région doit actuellement importer environ 3,5 millions de tonnes de riz par an, ce qui lui coûte près d’un milliard de dollars. L’accroissement de la production intérieure pourrait permettre aux pays africains d’économiser de précieuses devises étrangères.
Mais comme l’a indiqué M. Nwanze au cours d’un déplacement récent au Nigéria, l’adoption à grande échelle du Nerica n’aura pas pour seules conséquences d’accroître la production de riz et de réduire les importations. « Les ménages auront aussi plus à manger et les agriculteurs auront plus d’argent. Cela contribuera par conséquent à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté. »
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Grâce aux travaux novateurs de M. Monty Jones, un chercheur de la Sierra Leone qui a trouvé de nouvelles façons de croiser des espèces courantes de riz africain et asiatique, l’ADRAO — également connue sous le nom de Centre du riz pour l’Afrique — est parvenue à mettre au point ce nouveau type de riz Lorsque les premiers tests du Nerica ont été effectués dans des champs d’essai de la Côte d’Ivoire en 1994-95, explique M. Nwanze, l’ADRAO s’est aperçue que cette nouvelle variété « alliait ce que le riz asiatique et le riz africain avaient chacun de mieux à offrir ».
Il n’y a pas qu’une seule variété de Nerica, indique M. Nwanze. On en compte environ 3 000 variétés différentes. Tout comme les variétés de riz africain qui ont évolué pendant des millénaires dans l’environnement difficile du continent, le Nerica est très robuste et résistant aux agressions extérieures que sont la sécheresse, les maladies courantes du riz et les parasites. Les variétés de Nerica actuellement utilisées conviennent le mieux aux plateaux secs de l’Afrique de l’Ouest, qui ne sont généralement pas irrigués et sont éloignés des vallées en basse altitude et autres sources d’irrigation d’accès facile. Au lieu d’essayer de modifier l’environnement à l’aide d’irrigation et d’engrais pour l’adapter aux riz asiatiques à rendement élevé, explique M. Nwanze, « notre approche a consisté à fournir des technologies adaptées à l’environnement ». (Certaines nouvelles variétés de Nerica, adaptées aux vallées plus humides, sont également testées actuellement au Burkina Faso.)
— Chaque panicule de riz traditionnel africain compte cent grains en moyenne. Chaque panicule de la variété asiatique en compte environ 250. Mais les panicules du Nerica en comptent 400 en moyenne. Cela veut dire que même sans intrants, le Nerica peut donner de 1,5 à 2,5 tonnes de riz par hectare, contre une tonne ou moins en moyenne pour les variétés traditionnelles. La productivité du riz SRI (culture inondée) est bien supérieure mais la productivité de riz pluvial africain est trois fois plus faible que celle du Nerica.
Plus de protéine : Chaque grain de riz de Nerica comprend également plus de protéine que les deux variétés d’origine. Alors que la teneur en protéines de ces deux variétés d’origine est de 8 à 10 % environ, elle peut atteindre de 10 à 12 % dans le cas du Nerica.
Une croissance plus rapide : Le Nerica pousse beaucoup plus vite. La récolte se fait en général de 90 à 100 jours après l’ensemencement, contre 120 à 140 jours dans le cas des variétés asiatiques de riz pluvial utilisées en Afrique de l’Ouest. Cela permet aux fermiers non seulement de toucher plus rapidement l’argent provenant de leurs ventes sur les marchés, mais aussi de consacrer le temps ainsi gagné à d’autres cultures.
En Guinée, le Nerica est très apprécié par les agricultrices, qui ont vu leurs récoltes de riz et leurs revenus augmenter considérablement. Le bureau national de coordination mis en place par le gouvernement pour le Nerica encourage les femmes à créer des syndicats de production contribuant à la diffusion de la nouvelle variété, à la formation et à la gestion des stocks de graines.
En plus de son rendement élevé, le Nerica est également apprécié des femmes pour plusieurs autres raisons. Le fait qu’il pousse plus rapidement que les variétés ordinaires de riz permet aux associations de femmes de se consacrer à d’autres cultures. Dans un certain nombre de communautés rurales de Guinée, elles plantent du niébé, un type de haricot qui pousse en deux mois et qui régénère les éléments nutritifs des terres où l’on cultive le Nerica.
Le fait que le Nerica réduise la croissance des mauvaises herbes, note M. Nwanze, est également « très important pour les agricultrices, car elles consacraient à l’élimination des mauvaises herbes de 40 à 60 % environ » de leur travail total de riziculture. « Maintenant, les femmes passent moins de temps à enlever les mauvaises herbes. »
En 1996, l’ADRAO a décidé qu’il valait mieux que les agriculteurs jugent par eux-mêmes le Nerica en le comparant à d’autres variétés, dans le cadre d’une procédure de trois ans connue sous le nom de « sélection variétale participative ». Pendant la première année, l’ADRAO et le personnel de l’organisme national de vulgarisation agricole établissent un « jardin rizicole » dans un village cible, souvent dans le champ d’un agriculteur (…). Ce jardin comprend un grand nombre de variétés différentes de riz : le Nerica, des variétés asiatiques améliorées, des variétés africaines indigènes et d’autres variétés appréciées dans la localité ou dans la région.
À la fin de la saison, les agriculteurs sont priés de sélectionner cinq variétés et reçoivent des graines à utiliser dans leur propre champ l’année suivante. Une fois ces récoltes obtenues, on leur demande de ne sélectionner que trois variétés. À ce stade, explique M. Nwanze, « on leur dit que s’ils sont vraiment intéressés, ils devront acheter des graines. Cela a valeur de test. Si un agriculteur est prêt à acheter des graines, c’est un signe d’intérêt ».
L’ADRAO a constaté que, en cultivant dans leur champ différentes variétés, les agriculteurs finissaient par apprécier les qualités du Nerica. Ils contribuaient également à faire passer l’information auprès des autres agriculteurs. « Dans le cadre de ce processus, les agriculteurs sont devenus eux-mêmes des agents de vulgarisation, remarque M. Nwanze, leurs voisins et leurs connaissances venaient leur demander des graines. »
D’après M. Gordon Conway, président de la Fondation américaine Rockefeller, qui a contribué au financement des recherches de l’ADRAO sur le Nerica, les méthodes habituelles de vulgarisation agricole, imposées d’en haut, ne conviennent pas à l’Afrique, en raison de la grande diversité écologique du continent. L’ADRAO, dit-il, « a allié avec brio la science de la biotechnologie et une approche axée sur la participation des agriculteurs ».
Dans le but d’étendre à d’autres pays le succès initial du Nerica, l’ADRAO et ses partenaires ont décidé en mars 2002 de lancer l’Initiative sur le riz africain.
Au milieu de l’année 2003, une ou plusieurs variétés de Nerica étaient diffusées dans 10 pays de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Mali, Nigéria, Sierra Leone et Togo). En Afrique centrale, les services de vulgarisation agricole du Gabon ont commencé à faire la promotion du Nerica, tandis que l’Ouganda, en Afrique de l’Est, a distribué une variété de Nerica spécialement mise au point dans ce pays. L’Ethiopie, Madagascar, le Malawi, le Mozambique et la Tanzanie évaluent eux-aussi ces variétés de riz.
L’engouement des agriculteurs africains pour le Nerica suscite un enthousiasme croissant de la part des donateurs, des organismes de développement et des centres de recherche. Quelques années après la mise au point du Nerica par l’ADRAO, le Gouvernement du Japon y a vu un parfait exemple de la coopération de l’Asie et de l’Afrique et a apporté son soutien à la diffusion de cette variété. Une organisation non gouvernementale japonaise, du nom de Motherland Academy, qui envoie depuis vingt ans du riz japonais aux régions de l’Afrique touchées par la famine, a décidé en 2002 d’aider les agriculteurs maliens à cultiver des variétés de Nerica.
La Banque africaine de développement, le Programme des Nations Unies pour le développement, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la Banque mondiale, l’Union européenne et divers organismes donateurs bilatéraux et fondations ont également apporté leur soutien au Nerica. L’ADRAO, déclare M. Nwanze, n’est pas seulement un modèle de coopération régionale en Afrique de l’Ouest, « mais également un modèle de partenariat coopératif — nous avons des Africains, des Asiatiques, des Latino-américains et des Européens
Larges extraits d’un article d’Ernest Harsch. Afrique Relance, Vol.17#4 (janvier 2004), page 10
NB Il y a ici, à La Réunion quelque 7000 ha en friches. Pourquoi pas une place pour la culture du riz pluvial, dans le but de mieux assurer notre sécurité alimentaire
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