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13 avril 2011
Il y a trois ans nous quittait un illustre patriote, Aimé Césaire. Des hommages ont commencé à pleuvoir sur lui, après qu’il ait tiré sa révérence. Certains paraissent sincères, d’autres au contraire d’opportunité. Pour la postérité, à l’avantage de la jeunesse française, et aussi pour ceux qui cherchent encore leur voie, nous avons trouvé qu’il serait bon de faire découvrir la pensée et la morale de cet immortel. Il paraît aussi nécessaire et honnête de présenter dans un prochain article son ami des bancs au lycée Louis-Le-Grand et compagnon, Senghor, avec qui il inventera « la Négritude » pour compléter la présentation des fondements de la Négritude.
Il y a ceux qui, dans l’ombre, ont crié “La Négritude”, il y a eu “Ceux” qui n’avaient pas eu froid aux yeux de le proclamer et de le déclamer à la face du monde. Césaire, le Nègre fondamental, était celui qui avait eu le courage de porter, au-delà du monde nègre, la fierté de l’homme noir, qui revendique sa place dans le concert des nations. Homme de lettres, dramaturge, historien et politique, Césaire incarnait la Négritude.
En dedans de ce néologisme se trouvait la nature même de celui dont on parle. L’approche ou la tentative de définition du concept de Négritude aiderait à mieux découvrir ce prophète, qui ne demandait pas mieux que le relais de ses idées. Mettre en avant l’ensemble des valeurs du monde noir, plus exactement du monde négro-africain, valeurs conçues comme un modèle d’humanisme susceptible d’être accepté de tous, était ce qui réunissait Césaire et ses amis. Par ce concept, Césaire et ses amis recherchaient la reconnaissance d’une identité culturelle et politique. Il n’est un secret pour personne que Aimé Césaire ne cessait de chanter sa « liberté, égalité, fraternité et identité ». En même temps, il affirmait fièrement, pour être plus clair, qu’il n’est pas anti-français ; qu’il était d’abord Martiniquais. Dans ce qui va devenir la jeune littérature « nègre », née autour de la Seconde Guerre mondiale, Aimé Césaire n’a de cesse de dénoncer les cruautés de l’Histoire et de dire la révolte des opprimés et des descendants d’une espèce humaine arrachée à l’Afrique pour engraisser [les] terres à canne et à coton, car la sueur nègre est fumier, nuançait Léopold Sédar Senghor en 1945.
Césaire donnant un écho favorable à l’appel de proches amis étudiants martiniquais qui souhaitaient en 1932 la création d’une littérature nègre orientale débarrassée des influences « blanches », il réunit ses amis antillais, africains et guyanais, dont Léon Gontran Damas, un élégant danseur de jazz. Ensemble, ils lancent la revue “L’Etudiant noir”, qui témoignera de leur malaise d’exilés et de colonisés. Ils refusent les idéologies européennes et la servilité culturelle. “Cahier d’un retour au pays natal”, écrit en 1939, est l’une de ses œuvres majeures dans laquelle il s’insurge contre l’esclavage, le racisme et la colonisation. Son ami André Breton vit en lui « La cuve humaine portée à son point de plus grand bouillonnement ». Aujourd’hui encore, l’œuvre du visionnaire traverse son époque, les Noirs revendiquent toujours la reconnaissance du fait d’être noirs, l’acceptation de ce fait du destin de Noir, de l’histoire et de la culture nègre. Césaire sera jusqu’à la fin de sa vie dans ce combat, en tant que maire et député, contre la métropole et la méfiance de ses compatriotes. A aucun moment, il ne séparera pas son engagement militant (ancien communiste) de sa démarche poétique. Affable et digne, il a toujours su tenir debout contre vents et marées. Il n’a rien renié de son appartenance à la nation et à la culture française. Plutôt dans sa quête, il décide d’exploiter la voie révolutionnaire et libertaire ouverte par le surréalisme de Breton. Bien que réclamant ou exigeant une néo-culture nègre fondée sur une reconquête culturelle, l’étude des civilisations africaines et leurs prolongements caraïbes, il reste attaché aux apports étrangers, comme, par exemple, le surréalisme. Il reste soucieux d’établir un équilibre entre les différents apports culturels.
Enfin, voie des voix, sa parole véhémente appelle la civilisation occidentale à la raison et à s’interroger sur son avenir : « Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente... une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde ».
Bienvenu. H. Diogo
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