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29 août 2012
L’élection de François Hollande à la présidence de la République Française a donné espoir aux Africains pour un changement dans les relations franco-africaines, mais l’attente des pays subsahariens devient longue et crée l’impatience de ceux qui espèrent des nouveautés.
Les pratiques anciennes de soutiens aux dictateurs, de maintien des forces militaires, de conseillers spéciaux, de réseaux effraient ceux qui attendent de la présidence Hollande une vraie coopération, qui promouvra un vrai développement pour les Etats en Afrique. Rien ne serait pire que d’assister au double langage d’un ancien pays colonisateur dans ses mécanismes de maintien de sa domination sur l’espace francophone étendu à d’autres avec la bénédiction et la complicité de certains dirigeants politiques africains.
Dans son discours de politique générale, Hollande qui a très peu de connaissance sur le continent africain, à part un détour en Algérie et en Somalie, souhaite « avoir des principes établis entre le nouveau président [lui] et les chefs d’Etat africains », prônant ainsi une relance d’une relation confiante et durable. Mais la couleur des richesses et du pétrole africains n’ayant pas changé, peut-on y voir là une volonté d’une présidence normale dans les rapports de coopération au développement subsaharien ? Même si Jean-Marc Ayrault, son premier ministre, qui a noué quelques relations durables en Afrique de l’Ouest, avait formé un certain nombre de propositions dans lesquelles il affirmait : « il revient à la France de soumettre des programmes d’aides spécifiques, destinés à stimuler la production agricole africaine ». Certaines zones d’ombre demeurent cependant.
Le maintien par exemple du même chef d’Etat major des armées qui a servi sous l’ancien chef d’Etat, à de nombreuses reprises en Afrique, notamment à l’Est du continent et dans la Corne de l’Afrique, peut inquiéter. On peut donc craindre un retour à des pratiques anciennes qui faisaient bondir les antifrançafrique et à juste titre. Les Africains et le monde attendent de jauger la volonté et la capacité du nouveau président à prendre ses distances des réseaux africains, constitués d’hyperprésidents indéboulonnables, qui se sont autoproclamés et avec lesquels les régimes successifs français entretenaient d’étroites relations au détriment des peuples qu’ils opprimaient.
Quelle attitude adoptera François Hollande et son premier ministre face à certains présidents comme le Gabonnais Ali Bongo Ondimba, le Togolais Faure Gnasingbé, le Congolais Kabila, Denis Sasso Nguesso et autres qui, on le sait, ont pris le pouvoir dans leur pays au mépris de toutes les conditions légales du droit international ? Ces mêmes présidents qui bafouent la démocratie sans impunité dans leur pays. François Hollande est attendu sur sa capacité à rompre avec les tâtonnements et les ambiguïtés de la politique africaine de la France. Il lui revient du côté français d’amener pour une fois, sans répéter le discours de la Baule, les dirigeants africains à faire respecter le droit, à exiger la lutte sous toutes ses formes contre la corruption et pour l’instauration des régimes démocratiquement élus, pour des Etats de droit avec une gouvernance irréprochable.
(à suivre)
Bienvenu H. Diogo
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