
56% des Français pour la censure du gouvernement Bayrou
7 juilletAlors qu’Emmanuel Macron retrouve cette semaine son pouvoir de dissolution, la moitié des Français dit souhaiter dans les prochains mois une (…)
Point de vue
9 mars 2011
Les hommes sont des créatures parfaites des femmes, nul ne peut nier cette évidence qui fait du mâle le complément indispensable de celles qui les font et défont, et pourtant tant admirées, aimées et parfois haïes. Faire place aujourd’hui aux femmes dans l’arène politique n’est qu’un retour logique et indiscutable aux valeurs méconnues.
La femme et la vie publique
Écarter la femme des affaires publiques comme ce fut souvent le cas, et réserver uniquement celles-ci qu’aux hommes, revient à faire du sexe féminin un genre à la fois faible, inférieur et protégé, comme si, dépourvue d’énergie et d’intelligence, elle ne pouvait « voler de ses propres ailes », comme si le mot incapable leur était destiné et attribué. Cette vision est caricaturale et misogyne.
Le genre masculin connaît souvent mal son homologue féminin, il n’a pas su se donner le temps et l’espace de comprendre son fonctionnement, et pourtant, l’être féminin est présent au quotidien dans sa vie. Il suffit de parcourir les grands évènements humains pour s’apercevoir que la femme a toujours compté dans la vie socio-culturelle, politique et économique. Reconnaissons qu’en politique, les grands hommes n’ont été que des créatures de leurs femmes respectives. Celles-là, grâce auxquelles ils réussissent dans la vie, par leur clairvoyance et leur don de les extirper de leurs soucis, pour les aguerrir aux futurs jougs, pour les consoler afin de vite oublier des cuisantes défaites en politique. Enfin, elles propulsent leur mâle vers des victoires certaines. Ces futurologues et visionnaires exceptionnelles devront (re)prendre la place qui est la leur, qu’elles délaissent ou qu’on leur usurpe dans la cité.
Aujourd’hui, les hommes ont fait leurs preuves, et toutes leurs preuves. On aura surtout besoin de voir revenir aux affaires les femmes, pour sortir des chaos économique et politique dans lesquels se plonge le monde, avec ses révoltes massives de populations insatisfaites et assoiffées. Certes, elles ne l’ont jamais quittées, elles hibernent. Le moment est venu, avec une urgence sonnante, pour que dans les États où tout va à vau-l’eau, on fasse appel aux femmes de la trempe des Margaret Thatcher, Golda Meir, Benazir Bhutto ou autres amazones qui, en leur temps, se sont montrées plus viriles que les hommes, et très rompues aux affaires familiales et politiques. Qu’elles viennent, par leur sagesse et leur clairvoyance, délivrer de l’abîme dans lequel est logée cette cité humaine. Nous avons besoin de leur humanité naturelle pour que le mâle recouvre sa part de féminité égarée.
Longtemps, la femme a su régler, protéger et libérer la vie du citoyen, parfois elle souhaite rester dans l’ombre du mari, mais elle a conscience de ce que dans le foyer ou en dehors, elle reste la détentrice du pouvoir de décision. Ne pas vouloir le reconnaître, c’est simplement se leurrer. Dame Clinton, dame Mitterrand, dame Chirac, dame Giscard d’Estaing, dame Kennedy ou autres premières dames au monde ne nous démentiront pas, nous en sommes sûrs, car leurs conseils très avisés ont fait le succès de leur mari. Pourquoi le mâle, en cette journée de commémoration des femmes, ne sortirait-il pas de sa méfiance pour leur faire confiance pour conduire à nouveau les affaires de la cité ? Certes, on nous objectera qu’elles n’ont pas toujours été des modèles de guides, qu’on se souvienne de la nature androgyne du pouvoir des reines, de Catherine II de Russie, qui réussit à faire égorger son mari (Paul III) avant d’entreprendre une vaste politique de réforme avec la plus mauvaise des manières. Il est vrai qu’à certains moments de l’Histoire, la vie politique a été secouée par de graves évènements, mais hormis ces faits déplorables, les femmes ont toujours pacifié le peuple.
Notre île, La Réunion, ne doit pas rester en marge de la promotion du genre féminin, Huguette Bello, Nassimah Dindar, Gélita Hoarau, Anne-Marie Payet, Isnelle Amelin, Marie-Thèrèse de Châteauvieux, Marie-Thérèse Baillif, Maggie Sudre ou Aude Palant-Vergoz, et autres ; certaines dans le passé, des précurseurs, d’autres, aujourd’hui encore, méritent que leurs œuvres soient prises en compte et que leur voix soit entendue…, elles ont fait leurs preuves, elles continuent humainement de nous tracer les voies de l’avenir, soutenons-les et faisons-leur confiance, un jour, avec elles, notre avenir sera radieux.
Elles ont su planifier leur vie privée, elles sont capables de gérer la vie publique. Combien de femmes du Tiers-monde n’ont pas permis à des milliers de populations, grâce à leur savoir-faire dans la gestion de l’économie et du commerce, de sortir de la souffrance de la misère, juste parce qu’elles sont gérantes d’entreprises ?
Admettre les femmes dans la sphère publique aujourd’hui ne doit pas être une concession de faveur, ce ne doit plus être considéré comme un fait inimaginable, mais une victoire dans le partage des responsabilités locales ou nationales.
Bienvenu H. Diogo
Alors qu’Emmanuel Macron retrouve cette semaine son pouvoir de dissolution, la moitié des Français dit souhaiter dans les prochains mois une (…)
Mézami, dimansh soir dann télé, banna la anparl in mess roganizé laba dann Sin-Bénoi avan la rouvertir la koupe kann dan lèst. A s’ki paré lété (…)
Dans son nouveau rapport annuel sur la conjoncture financière des collectivités territoriales, les analyses de la Cour des comptes sur les (…)
Médam zé méssyé, la sossyété, mi panss zot i koné la doulèr tonm dann in ni fourmi, sirtou fourmi k’i morde,kalité fourmi i pike aou in landroi é (…)
Les dirigeants du groupe des BRICS ont condamné les attaques contre l’Iran, Gaza et le Cachemire lors de leur sommet le 6 juillet, présentant le (…)
La conférence historique sur le financement du développement à Séville s’est conclue avec un sentiment renouvelé de détermination et un accent mis (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Les technologies de Google Cloud renforceront la plateforme d’Ecobank pour améliorer la banque digitale, le soutien aux petites et moyennes (…)
Le patron des communistes, Fabien Roussel, ne se rendra pas à une réunion de la Gauche sur l’hypothèse d’une candidature commune de gauche en (…)
Une information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
La FSU Emploi Réunion tient à rappeler que la mise en œuvre des programmes de transformation de France Travail, issus de la loi Plein Emploi, ne (…)