
« I vo myé fèr anvi k’pityé. »
18 mars, parMézami, si mi di azot mi yèm kozman-la-i vo myé fèr anvi k’pityé- zot va pétète trouv sa étonan pars in moune i fé anvi sé par son fizik, par son (…)
13 novembre 2013
Une part de rêve a souvent fait défaut aux jeunes, qui s’affranchissent difficilement des modèles peu recommandables ou parfois qui ne conviennent pas à leurs capacités. Les modèles fascinent et parfois ne constituent pas souvent des références pour faire rêver les jeunes.
Les rêveries d’hier disparues aujourd’hui
Quelques années en arrière, les jeunes souhaitaient ressembler à leurs parents, reprendre les terres familiales et prolonger la réussite sur le plan agricole. Et pourtant, travailler la terre avec des instruments rudimentaires n’était pas une entreprise très facile. Le monde paraissait si éloigné que l’envie de voyager pour le découvrir prenait tous ceux qui commettaient la curiosité de lire les contes et les romans d’aventures. Les exploits des grands explorateurs donnaient envie de connaître à son tour les mêmes joies et les plaisirs de la découverte d’un ailleurs inconnu. Ces rêveries d’hier, même si leurs centres d’intérêt se déplacent, elles restent encore dans l’évasion, elles ne sont plus celles qui permettent d’inventer une autre vie que celle dans laquelle on se complaît ou s’accommode.
On ne rêve plus de la même manière à son avenir
Les jeux de hasard, les lotos, la publicité et l’apport très appréciable et non négligeable des nouvelles technologies offrent plutôt de nouvelles sources de rêveries parfois un peu stériles ou improductives. Ces rêveries dépourvues de modèles sûrs ne font pas souvent avancer les jeunes, qui se donnent de plus en plus à la facilité. L’illusion entretenue par les médias et la publicité paralyse le jeune qui ne sent plus la nécessité de l’effort. Il ne considère plus la nécessité de faire avec les illusions en tant de crise économique, il attend que tout se fasse à la place, il se résigne et rien ne prend plus sens autour de lui. Alors que c’est en ces périodes de crise économique, comme celle que nous vivons, que la fascination de modèle de réussite sociale et politique doit influer sur lui et son comportement. C’est en s’accrochant ou en s’inspirant des modèles de réussite qu’il doit progresser et grandir par le pouvoir des rêves. C’est dans les moments de difficultés économiques et financières qu’il s’inspirera de la réussite des modèles pour gagner son autonomie, inventer et innover, or, on s’aperçoit que tout semble s’installer tristement dans la démotivation.
Les nouvelles rêveries
Les nouvelles technologies avec les réseaux sociaux nous rapprochent le monde et nous placent en son centre, du coup nous pouvons entrer en interaction avec la planète entière, ici et maintenant. Elles offrent également de nouvelles sources de rêveries que beaucoup n’exploitent pas aujourd’hui. Et pourtant, leurs domaines ou champs d’exploitation sont encore très grands pour que tout un chacun sur Terre puisse en profiter largement dans divers domaines d’application, afin de nous sortir du marasme économique et du chômage. En cette période de crise mondiale, le jeune doit saisir l’occasion de se trouver des modèles sûrs pour se dépasser par le pouvoir du rêve. La fascination éprouvée pour certaines vedettes, un ami qui a réussi, un parent téméraire et courageux, évite que le rêve se tourne en ambition démesurée et irréfléchie, qui expose à tout et à la déception.
Le modèle, dit-on, vient en premier lieu des parents qui, eux-mêmes, dans leur langage, dans leurs conduites et comportements, doivent rester exemplaires pour communiquer le goût du rêve à la génération montante. Déjà que cela fait défaut, les enfants et les parents ne se retrouvent plus autour d’une table pour partager les repas comme le soir, ne communiquent plus, et lorsque cela peut se faire, c’est à travers des mots grossiers ou des critiques infondées de la société que cela se passe. On en est sûr et conscient que le modèle transmis serait improductif dans la construction du jeune, qui a certainement besoin d’un cadre de vie et d’évolution sain et instructif. Le résultat parait encore plus évident quand le discours familial incite à l’irrespect de l’autorité et à son dénigrement. Alors, le modèle en vigueur n’est pas celui à adopter. La fascination qu’éprouvent certains jeunes pour ces personnes ne peut être une source d’enrichissement, car ils ont plutôt besoin de fascination pour une idole qui peut provoquer en eux l’envie de se dépasser pour donner le meilleur d’eux-mêmes. C’est le cas, notamment, de jeunes sportifs qui imitent un champion, qui sont motivés par un champion admiré. La démonstration pourrait aussi continuer avec la citation de son fils Joakim, devenu champion de basket, s’inspirant des exploits paternels. Ailleurs, en Amérique, Georges Bush Junior, marchant sur les traces de son père, succéda à ce dernier à la présidence des États-Unis. La fascination par un modèle est donc enrichissante à condition que ce soit le bon modèle.
Le rêve qui donne des couleurs pour reluire notre esprit est ce que doivent intégrer les jeunes comme modèle pour apprendre à grandir et lutter contre l’immobilisme. La fascination pour le modèle qui combat pour le beau, le bon et les valeurs de la paix et du progrès humain est celle que recherchera le jeune soucieux de laisser pour le futur des modèles qui affranchissent par la pensée des actes déshonorants et inhumains.
Bienvenu H. Diogo
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