
La réforme des soins médicaux et de réadaptation ne passe pas à La Réunion
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20 novembre 2013
L’adolescent évolue dans un monde où l’encadrement est nécessaire pour son équilibre. Les adultes ont la charge d’accompagner avec intelligence le processus qui aidera l’enfant à se sentir bien dans son corps et dans ses relations. L’enjeu pour les parents ou l’adulte, c’est de pouvoir trouver le bon équilibre entre les règles de conduite et l’épanouissement de l’enfant.
Selon les générations, on observe un décalage dans les modes de vie, les adolescents ne fonctionnent pas de la même façon que les adultes. Néanmoins, pour son évolution, il lui faut quelques modèles et des exemples pour mieux aborder la vie. Il lui faut un cadre et des règles pour lui montrer que tout ne peut se faire sans la moindre discipline. Les improvisations ne réussissent pas souvent. Un dialogue permanent sans interruption pendant l’adolescence doit s’instaurer. L’adulte doit avoir une tenue correcte et ne pas faillir à cette mission. Il est vrai que l’adulte et l’adolescent vivent deux réalités différentes : L’illusion chez le jeune qui croit à tout, croit tout savoir et voudrait tout essayer, et la vision de l’adulte qui a appris et compris l’essentiel pour en épargner celui qui arrive et découvre.
La concurrence entre le savoir des adultes et celui proposé par les médias ne favorise pas souvent l’acquisition des repères chez l’adolescent. Au contraire, elle enlise l’adolescent dans la fiction et l’incite à plus de facilités, d’individualisme et d’esprit de compétition. A cet âge, l’enfant rêve et croit à tout, il est en crise, il veut s’opposer à tout, et parfois entame un bras de fer avec l’adulte. Dans la rivalité, il fait de la résistance en rejetant tout ce qu’on lui propose. Mais l’adulte doit poursuivre son devoir d’éducation, il ne doit céder aux découragements, et trouver le juste milieu entre la fermeté dans les exigences et le dialogue. Ce qui ne veut pas dire qu’on soit constamment derrière eux au point de les ennuyer ou de faire entorse aux principes basés sur des valeurs comme de respect, de tolérance, d’égalité ou de justice. Il faut lui laisser son espace de liberté pour ne pas l’étouffer. Mais il est nécessaire de leur donner des références — qu’ils réclament d’ailleurs — dans le foyer, avant même celles qu’ils auront acquises dans l’école et dans la société.
Le chômage qui atteint de plus en plus les parents engendre quelque peu la perte d’autorité chez certains d’entre eux qui n’arrivent plus à satisfaire les besoins vitaux de leurs enfants pour pouvoir plus asseoir leur autorité. L’absence de travail, la vie continuelle en situation de chômage, où l’inactivité ne constitue pas un modèle de référence, font parfois que certains parents perdent leur influence sur le comportement et dans les décisions à prendre. Or, la question des repères est fondamentale, car elle permet aux adolescents de se fixer avec eux-mêmes des règles à ne pas transgresser. La contribution des parents est donc demandée pour mettre des garde-fous qui protègeraient les adolescents de l’arbitraire et des erreurs fatales. Le dialogue et la concertation ne doivent pas être négligés, leurs pratiques doivent être courantes et fréquentes, pour faire accepter les règles non imposées, mais qui seront consenties librement.
La faillite de l’autorité est de ne pas être capable de poser ses règles aux jeunes et d’entrer à chaque fois dans la négociation et les compromis. Au cas où les parents n’y arrivent pas seuls, plutôt il est préférable de solliciter les soutiens des structures de l’État. Des éducateurs et animateurs sont des professionnels très compétents qui peuvent intervenir pour relayer les parents en difficulté, pour rétablir l’autorité dans les cas extrêmes.
La question de la légitimité de l’autorité de l’adulte se pose dans les familles recomposées. L’exercice est parfois difficile quand les nouveaux parents ne sont pas suffisamment intelligents pour déjouer les pièges des adolescents. Certes, les beaux parents ne peuvent se substituer complètement aux parents naturels, les beaux parents doivent s’assurer de garanties et ne pas vouloir imposer leurs désirs et leurs envies, mais susciter les conditions de leur acceptation sur la base de propositions consenties et partagées. C’est par leur attitude et leur conduite que les adultes pourront entraîner dans les familles recomposées les adolescents à s’adapter aux choix d’éducation qu’ils auront faits.
L’autorité parentale qui n’apparait plus dans de nombreuses circonstances ne doit pas être discutée, elle doit rester un fait, une réalité qui trouverait sa matérialité dans la mise en œuvre raisonnée de principes moraux de vie et des comportements humains en société. En même temps qu’elle se vit, l’autorité doit permettre à l’adolescent de se construire socialement, et de s’ouvrir au monde. Elle serait le résultat des acquis laissés à l’adolescent dans sa formation, pour le guider et le préparer à affronter dans la persévérance les réalités qui lui apparaitront lors de son évolution. Grâce à l’autorité qui recadrera l’adolescent, l’enfant pourra s’affranchir du diktat des publicités et des médias qui l’incitent à la consommation et à plus d’avoirs. Ce régulateur de comportements humains forme l’esprit critique des adolescents qu’on prépare à affronter dans la réalité les mirages de la société de surconsommation, afin de se faire leurs propres opinions pour déjouer d’éventuels pièges.
Bienvenu H. Diogo
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