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17 octobre 2012
Peut-être ce que les Français et les aficionados de la culture et de la langue française d’Afrique attendaient de la France et de son président Hollande ; un chef d’Etat qui reste neutre dans les affaires africaines, et qui part sur des bases nouvelles dans les relations entre francophones.
Une sommation
Il semble que pour une fois nous avons été lus, écoutés et entendus. Le Président se détache du « syndicat » des chefs d’Etat de la Francophonie, dont le seul but est de préserver ses propres intérêts, en tournant le dos au peuple. La Francophonie dont les valeurs communes et constitutives sont fondées sur la démocratie, les droits de l’homme, retrouve ses lettres de noblesse. François Hollande décide de tourner résolument le dos aux pratiques ancestrales en plaçant l’homme et le peuple francophone au cœur de ses préoccupations. Un courage qui mérite d’être souligné, car il sait qu’il peut perdre les soutiens financiers que certains des Chefs d’Etat corrompus apportent au parti du gouvernement, afin de toujours rester impunis et d’aller contre les principes de la démocratie. Pour une fois, un chef d’Etat français se démarque d’une pratique inacceptable et lâche en ces termes, à Dakar, comme à Brazzaville. Les mots de la rupture radicale, garant de la francophonie : « la démocratie, les droits de l’homme, le respect de la liberté d’expression, l’affirmation que tout être humain doit pouvoir choisir ses dirigeants… » Des termes, on ne peut plus clairs, qui marquent le début d’une ère nouvelle, dans une réelle coopération avec les peuples francophones d’Afrique qui aspirent à la liberté et à son respect ». Ce discours, au langage direct fait appel à une relation renouvelée avec l’Afrique responsable, sur la base de la franchise, de la transparence et du respect mutuel. Un peu comme Obama à Accra, ce discours tout en reconnaissant à l’Afrique et aux Africains des valeurs et des qualités indéniables, engage les responsables et dirigeants africains francophones à plus de sérieux dans la conduite des affaires de l’Etat, avec plus de tolérance envers les partis d’opposition, et à traduire dans les faits les valeurs universelles non négociables des Droits humains, constitutifs de la Francophonie dans la vie des institutions et de ses populations.
Le cap à tenir
Enfin, voilà qu’il est affirmé clair et net le principe. Nous espérons que le chef d’Etat humaniste ne reviendra pas sur sa position et continuera, avec le risque de perdre de petits avantages de ces compères francophones d’Afrique - ces fretins avantages personnels - à croire en la capacité du changement radical de l’homme africain et de ses progrès à travers la démocratie. La France disait le président lui-même, en achevant son discours à Brazza , « est aux côtés des défenseurs des libertés et des droits de l’homme ». Ce mot-signal, fort, est celui que nous voulons retenir et continuer à suivre dans son application pour le bien de ceux à qui cela est adressé et dont le développement est concerné. La France et tous les démocrates du monde entier attendent de voir la matérialité du discours de Brazza et il en sera de l’honneur d’un président normal.
Bienvenu H. Diogo
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