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18 mai 2011
Certains cadres de la Fédération française de football et le sélectionneur de l’équipe de France ont évoqué l’idée de quotas binationaux dans les centres de formation. La simple idée d’y avoir pensé semble gênante et suscite à juste titre l’émoi des démocrates et amène le citoyen lambda à s’interroger sur les intentions qui les ont conduits à envisager des quotas.
On peut comprendre l’amertume des dirigeants et de l’État qui consacrent des sommes énormes pour former des binationaux, qui arrivés à l’âge adulte, décident de jouer pour une sélection étrangère dont ils ont la nationalité (double nationalité) ou qu’ils décident de l’acquérir, en lien avec leurs attaches familiales d’origine. C’est vrai que cela devient inadmissible et intolérable, que ces derniers formés aux frais de la France deviennent des concurrents redoutables. Mais ces intentions de mise en place de quotas semblent très déplacées, surtout que dans bien d’autres domaines, des binationaux comme des étrangers profitent des formations spécifiques et universitaires offertes gratuitement par notre pays.
De cette situation qui suscite beaucoup de polémiques, certaines méritent réflexions et réformes structurelles.
Il n’est un secret pour personne que depuis un certain temps, des Français n’ayant pas la double nationalité, formés dans les grandes écoles françaises, partent travailler ailleurs, autres que dans les pays de l’Union européenne. Cela ne semble gêner personne, mais quand on est binational, cela peut froisser des susceptibilités. Cependant, nous ne nous sommes pas posé les vraies questions du départ de ses binationaux qui vont offrir leurs services ailleurs. Leur propose-t-on souvent un emploi à leur sortie de formation ? Nous n’en sommes pas sûrs, car beaucoup sont ces binationaux qui, sortis des centres de formation restent sur les bancs de touche et ne jouent presque jamais. On sait tous qu’il y a en beaucoup qui sont recrutés dans ce milieu et très peu de retenus en fin de formation. Qu’ils aillent faire leurs armes ailleurs peut se comprendre. La France qui n’arrive pas à les absorber tous, ne peut les retenir. Mieux ce serait pour eux qu’ils aillent ailleurs que d’être un paria en puissance pour le contribuable. La binationalité est un faux problème, car les autres pays et surtout africains peuvent s’en plaindre, quand on sait que de cadres africains ont bénéficié des bourses de formation de leur État, mais qui en revanche, ne sont pas retournés dans leur pays et ont mis leur compétence au service de la France. Plus encore dans l’enseignement, dans les hôpitaux, faisait remarquer il y a quelque temps encore, notre président Sarkozy, de leur présence massive dans nos administrations et fonctions publiques, alors que leurs États manquaient de cadres de leur envergure. Que dirons-nous des cas Gonzalo Huguain , des Desailly, des Vieira , des Trézéguet, des Stève Mandanda, des Raymond Kopa, des Ettori, des Zidane ou Tigana, des Yannick Noah qui de leur double nationalité ont opté pour la cause de la France ? Une telle approche est contraire à notre conception républicaine. Elle entraînerait de graves dérives dans notre société si on se met à distinguer d’un côté les « bons » français et de l’autre des « pas complètement français » auxquels on ne doit assurer des formations.
Un grand pays se mesure par sa capacité à absorber le flux de sa population et à mieux l’intégrer. Sommes-nous restés dans le déni et à continuer dans ce que notre président dénonçait, il ya quelques jours par « la faute inexpiable de l’Occident », ou « le préjugé de supériorité raciale » ? Nous croyons que beaucoup de nos compatriotes dirigeants, à quelques niveaux du football qu’ils se situent, n’ont rien compris de la célébration des années des Outre-mers. Le devoir de mémoire n’est pas en cours d’accomplissement chez eux pour mieux préparer l’avenir de notre peuple. Peut-être que l’Outre-manche, l’a déjà intégré avant nous par le choix d’un binational du nom d’Obama. Que voulons-nous faire alors de la mondialisation qui brasse de plus en plus des nationalités et des peuples, en bougeant les frontières ? En France comme ailleurs dans le monde, les citoyens ont besoin d’avoir du travail dans leur domaine de qualification et une vie meilleure, alors ils vont les chercher là où cela pourrait leur être proposé.
À nos messieurs, qui commettent la faute irréparable, en voulant privilégier une catégorie de citoyen par rapport à une autre, nous leur demandons, de comprendre et d’admettre, qu’il y avait, contrairement à leur préjugé de supériorité, d’autres possibilités de juguler les fuites de cerveaux ou d’athlètes, en respectant leurs choix que de vouloir briser leurs rêves, surtout que rien ne leur est proposé. À vous donc s’imposent, le respect des hommes et le respect des identités des peuples.
Bienvenu H. Diogo
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