
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
17 juillet 2013
Les guerres, les tortures, les prises d’otages, la haine, l’esclavage, les meurtres, la méchanceté causés par les êtres humains sur les semblables inquiètent et interpellent sur le sens que chacun donne de l’humain.
L’individualisme imprègne tout notre être
Penser l’humain comme une liberté absolue tarde à se réaliser dans la vie dans notre communauté. Le comportement individuel de chacune des personnes dans nos sociétés est suffisamment étrange qu’on s’inquiète de certaines de nos attitudes et conduites entre personnes de même nature. La volonté de penser l’humain comme un être au monde doté d’une chair et engagé dans son temps suscite réflexions sur la place de l’être. La personne en tant que sujet habitant véritablement la planète Terre n’est pas admise comme l’espèce humaine capable de partager avec d’autres consciences sur le mode d’intersubjectivité. La relation à autrui est faussée dans cette dimension constitutive de l’humanité qui ne s’effectue pas dans la réciprocité. Plutôt on déplore qu’elle s’exerce dans les pouvoirs, l’indifférence ou dans la volonté de dominer. L’observation de nos façons de vivre montre que l’individualisme gagne le maximum d’individus qui se croisent sans se sentir, sans se voir et sans se rencontrer, elle participe ainsi à l’aggravation de l’indifférence qui se généralise dans nos rapports entre personnes.
Contrairement à l’humanisme qui prône la fraternité, l’individualiste préfère placer la personne et son épanouissement en dessous de ses valeurs. Le caractère humain bienveillant qui traduit le sentiment de compassion envers son prochain semble ne plus être que dans l’imaginaire et ne trouve plus sa place dans la matérialité du fait. A ce stade de la réflexion, face à ce que les êtres humains produisent, on image ce que demain sera. L’observation des faits humains de multitudes de personnes ramène à une société où l’entraide en famille, le partage et la fraternité deviennent des vocables sans consistance et sans symbole, à tel point qu’on se demande si l’intelligence humaine ne se perd pas. Des familles qui s’éclatent et s’entretuent pour des questions d’héritage ou de simples biens matériels, ou parfois qui n’ont de liens que de superficiels. Des repas familiaux qui réunissent la fratrie autour du patriarche se raréfient par manque d’ententes dans les foyers. Des rivalités et des luttes intestines de pouvoirs conduisent à l’écrasement des faibles par les puissants, voire à l’extermination des peuples, à l’esclavage ou à l’exploitation honteuse et brutale des ressources terrestres ou marines de certains peuples sur certains continents, provoquant ainsi des déséquilibres à tous les niveaux sur différents points du monde. La poursuite effrénée de gains et l’emprise de la compétitivité font oublier la notion de solidarité. Le développement de l’égoïsme fait oublier la contrepartie. Ce phénomène social qui renforce l’individualisme laisse des traces même dans les jeunes générations, où l’on voit naître les pouvoirs des plus forts qui rackettent et tuent gratuitement ceux qui cherchent à leur résister. Pire, leurs propres parents n’ont plus de sens pour eux, sauf s’ils consentent à leur donner tout ce qu’ils veulent sans contreparties. Ainsi oscille cette vague de la jeunesse qui ne cherche pas à être accommodante, mais exigeante. Il est inutile qu’on leur demande de ressentir de l’amour pour les parents.
L’Homme est loup pour l’Homme
Ce monde qui n’admet et ne reconnaît plus le sens de l’humain tangue et n’hésitera pas à force de casser les repères humains, la maison planète. Puisque, de plus en plus à la recherche de ses propres intérêts, il ne se soucie plus de l’écologie humaine et de sa protection. Or, il détruit l’humain par son comportement irresponsable, moral et physique. Tout semble présenter l’être dans son animosité face à sa propre nature tellement qu’il est dans la destruction. Tout semble donner raison à ceux qui considèrent que l’homme ne parvient pas à sa maturité et que son intelligence paraît être incomplète et presque inutile. L’individu humain conscient de soi doit pouvoir communiquer avec sa communauté, il ne doit pas chercher à se détruire, ni à détruire par ses idées, ses actes et ses activités la réalité matérielle vivante qu’est la personne ouverte sur autrui. Ce n’est pas par le repli sur lui-même qu’il sera support des valeurs morales tant attendues de lui. On espère plutôt de la personne cette dignité à s’identifier en son semblable.
B ienvenu H. Diogo
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
L’ancien chef de la diplomatie européenne a déclara qu’« en un mois, 550 Palestiniens affamés ont été tués par des mercenaires américains ». Une (…)
Après l’opération militaire d’Israël « Rising Lion » (« Lion dressé ») contre l’Iran dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin 2025, et celle (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)