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11 janvier 2012
Aujourd’hui, on ne peut plus attribuer à un individu le terme de savant, mais bien des gens porteront cependant le terme d’intellectuel.
Dans ce monde en tourbillon, la tâche qu’on aimerait voir exercer nos intellectuels, que ce soit des philosophes, des mathématiciens, des techniciens ingénieurs ou des littéraires, c’est de penser et de mettre leurs réflexions et leur savoir-faire au service des politiques. Leur place n’est pas dans la politique, mais d’assister les politiciens pour les éclairer. Cet égarement, on peut le reprocher à certains hommes de culture qui ne se trouvent pas à leur juste place et au bon moment.
On attend sans doute qu’ils insufflent à leurs contemporains toutes leurs compétences et l’esprit de dialogue. Des valeurs de la pensée qui se substitueraient à la force, là où cette dernière existe ou risque d’apparaitre.
Reprenant les idées de Descartes, on leur proposerait d’amener les uns et les autres en politique, à partager le bon sens. Nos opinions et nos capacités intellectuelles étant très diverses, l’utilisation du bon sens peut mettre d’accord tout le monde, puisqu’on ne considère pas tous de la même manière les mêmes choses. Faire reconnaitre aux dirigeants ou aux prétendants aux responsabilités locales ou régionales les limites de leurs connaissances dans certains domaines serait un pas important vers la modestie, qui leur fait défaut, pour accepter non seulement leurs propres erreurs, mais aussi de se donner les moyens pour mieux faire. On attend des intellectuels qu’ils « pensent toujours loin que ne le peut ou ne le veut l’homme politique ». C’est à leur honneur de faire prendre conscience aux politiques de leur ignorance là où ils se croient experts. On attend d’eux, chacun spécialiste dans son domaine, qu’ils révèlent publiquement ce qui peut constituer éventuellement une menace pour la démocratie. L’homme du peuple compte sur les savoirs et les connaissances qu’ils peuvent livrer pour modifier et enrichir les idées du politique. Quand ce n’est pas le cas, ils perdent leur crédibilité par rapport à ce qu’ils livrent comme des références à la vérité et à la justice. Donc, le devoir leur incombe de s’accorder pour faire se soumettre au jugement, à la vérité, à la loyauté et à l’approbation du peuple tout prétendant à assumer un rôle politique.
Ce dialogue fondamental est celui qui doit s’établir entre des esprits individualisés et personnalisés et les experts que sont les intellectuels. Ce dialogue est radicalement opposé à une philosophie de la dialectique de l’histoire, où des ensembles historiques s’entrechoquent, il doit apporter au contraire une solution aux problèmes excitants encore irrésolus de la cité.
Nos hommes politiques se donnent pour mission de communiquer leurs idées et leurs idéologies. Rarement ils pourraient être ouverts aux idées contradictoires. Souvent suffisants et très esseulés, ils pensent à juste titre détenir la vérité pour améliorer la vie du citoyen. La discussion de leurs intérêts semble plutôt être leur seule préoccupation.
L’homme de culture est le participant actif aux débats d’idées. A lui de persuader de son rôle de déclencheur d’action, auquel cas il serait complice du malheur du peuple. Il ne doit pas perdre de vue sa double mission au sein de sa cité : un devoir de simple citoyen et un devoir d’homme de culture, qui l’obligent sans cesse à participer et à faire valoir le sens du parler vrai avec autrui.
C’est seulement à ces fins que les politiques apprendront continuellement à travers des échanges et progresseraient en s’appuyant sur les connaissances révélées par ces spécialistes en la matière. Certes, les œuvres et le discours de l’intellectuel n’importeront pas à l’homme politique dans son activité de tous les jours. Néanmoins, il en subira tout de même l’influence, car le dialogue entamé par l’homme de culture n’est pas de nature politique, même s’il reste politique au sens le plus fort, car il construit le chemin de la pensée qui crée la politique dans le monde, pour le politique.
L’homme de culture, par la maitrise de ses savoirs, est un individu libre qui soutient des arguments rationnels fondés sur l’expérimentation ou la connaissance de ce qu’il dit. C’est à lui de chercher à comprendre le langage inaccessible du politique qui n’accepte pas les conséquences de ses propres principes proclamés, parce qu’ils sont en contradiction avec d’autres principes non exprimés. On attend de l’intellectuel qu’il fasse du dialogue une arme non violente, qui mettra face à face les interlocuteurs réels et libres, et qui les obligera à prendre la responsabilité de ce qu’ils choisissent ou qu’ils demandent. Que ces derniers mentent consciemment, qu’ils ne prennent pas la mesure de leurs engagements, alors qu’ils sont en contradiction avec eux-mêmes lorsqu’ils réalisent ce qu’ils réprouvent, ou parfois suppriment sur le plan des idées ce qu’ils approuvent, ou ce qu’ils prônent dans leurs discours. L’homme de culture doit relever partout où ils apparaissent avec évidence le mensonge en rétablissant par la preuve irréfutable et tangible la vérité.
Bienvenu H. Diogo
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