
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
23 novembre 2011
Nos habitudes changent avec le progrès, et même nous prenons l’habitude de tout changer ou de tout abandonner, parfois pour la nouveauté. Les nombreuses mutations auxquelles nous assistons au sein de la société, et les comportements qui les accompagnent, interrogent sur la place de la réflexion entre la modernité et la tradition.
En raison des progrès matériels et culturels enregistrés au sein de la société humaine, et qui paraissent infinis, il semble qu’il n’y ait plus de limites à la connaissance des lois de la nature, mais un affranchissement complet à son égard. Il existait dans les traditions, les mœurs et les coutumes, des savoir-faire, des métiers, qui assuraient un code de comportement implicite. Aujourd’hui, ils ont disparu en mettant à mal la cohésion à l’intérieur des groupes sociaux. La dynamique sociale qui faisait vivre et développer l’ensemble des connaissances acquises, semble de nos jours être relayée par un ensemble de convictions, de manières de penser et d’agir, qui oriente jeunes et moins jeunes, dans l’inconscience de la consommation et du zapping. Les structures sociales, les manifestations culturelles, religieuses, et intellectuelles, qui affichaient la solidité des groupes, et consolidaient le renouvellement des pensées, ont vu se substituer une culture de masse. Celle-ci est produite et diffusée à l’intérieur de l’ensemble des foyers par de puissants moyens de communication, qui abreuvent d’informations, peu susceptibles de susciter d’intérêts. Ce sont surtout des scandales sexuels chez les plus puissants, les histoires anodines et même des ragots qui sont servis aux contribuables. En gros, les médias au nom des intérêts financiers et de la concurrence, donnent pour la plupart dans l’événementiel pour occulter tout l’aspect du réel. Ils redéfinissent sans cesse, ce qui est information en fonction de ce qui divertit et de ce qui rapporte. On prive ainsi le public de la représentation véridique et intense des faits. Des flux incontrôlables d’informations qui assaillissent, qu’il faudra arriver à canaliser et raisonner. Outre l’internet qui a détrôné la télévision d’hier, et qui fait ses premiers grands pas dans l’éveil des mentalités, c’est la perte à grande vitesse de lecteurs assidus que nous constatons.
Il est vrai que l’histoire des hommes est coupée d’ombre et de lumière, de rêves et de résurgence, mais prétendre qu’au nom du progrès humain, l’évolution humaine serait subordonnée aux avancées technologiques serait une erreur. La modernité s’appuie sur les traditions, et le peuple a toujours besoin de ce qu’est son passé et de ce qui a déjà été fait pour le futur afin de le poursuivre ou de l’améliorer. Et donc, il a besoin de ses matériaux afin de pouvoir se hisser au sommet de l’art et de la réflexion. C’est seulement en ce moment que l’humain s’affranchira de l’usure de la tradition qui aggrave la crise de la culture. Les réserves et les ghettos, qui lui sont prédits, n’accueilleront alors jamais l’enfermement de son intelligence et de son pouvoir de penser.
Tout est donc là, et l’humain doit le saisir avec ses progrès, pour mieux comprendre la distorsion de tout ce qui crée le progrès de l’humanité, de tout ce qui crée la guerre, et de tout ce qui tue, tous ceux qui résistent à une civilisation moins pensée.
Bienvenu H. Diogo
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