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9 octobre 2013
La famille et l’école constituent le socle de formation de l’esprit d’un enfant. L’éducation et l’enseignement permettent à l’enfant de se construire, de pouvoir opérer des choix et de répondre à ses actes. Si le choix et l’exercice de liberté sont dans les faits apparemment difficiles à exercer chez les adultes, qu’en serait-il de la liberté d’un enfant ?
La famille et la liberté des enfants
La construction psychologique d’un enfant renseigne sur son comportement en société. Ce comportement change à différents stades de son évolution, et par de différentes manières, il se confronte aux réalités du monde. Il se rebelle et s’oppose constamment à ses parents en bravant les interdits. C’est sa manière d’être qui traduit sa recherche d’espace de liberté et donc la quête de sa propre identité. Dans ce stade d’apprentissage, il commet des erreurs qui lui sont constructives. D’un point de vue psychologique, il fait son petit bonhomme de chemin. Dès sa naissance, l’enfant hérite du patrimoine culturel. La famille contribue à sa formation et l’enfant s’identifie aux parents dans sa phase de construction psychologique. Son environnement immédiat lui communique une façon de voir, de penser et d’interpréter le monde.
Malgré cela, l’enfant montre son insatisfaction à tout. Il veut plus d’amour et de reconnaissance dans le milieu familial. Pour compenser ce sentiment de manque, il va vers d’autres modèles de la famille (tante, oncle et grands-parents), coupant le pont avec les parents et les frères et sœurs. Son nouveau monde est censé lui apporter ce qu’il n’a pas eu à la maison. L’appartenance à une culture prégnante dans une communauté peut influencer son mode de vie et constituer parfois un handicap dans sa construction psychologique et freiner son épanouissement.
Ses capacités à se remettre en cause et à intégrer d’autres modes de pensée peuvent être altérées lorsqu’il est endoctriné. C’est ainsi qu’il méprisera ceux qui ne lui ressemblent pas, ou se sentira en pouvoir de dominer l’autre. Son choix de liberté restera réduit et infructueux pour lui-même et pour son voisinage. Cette empreinte pédagogique des parents et de son entourage culturel devient quelquefois importante, si bien que l’enfant conditionné et manipulé n’a plus le réflexe nécessaire pour revisiter ou reconsidérer les bases éducatives qui lui sont inculquées. Il est vrai que ces cadres sont, à une étape de son évolution, nécessaires pour sa formation, mais ils doivent en même temps servir de passerelle à l’enfant pour son ouverture à la nouveauté, et à faire la découverte d’autres espaces de vérités existants. Ce cadre affectif culturel nécessaire à la réalisation de la personne peut paraitre aussi un cadre psychologique qui restreint le champ des possibles, il peut desservir l’évolution de l’enfant.
La liberté que le jeune enfant puisera dans l’éducation des parents ne doit pas être un laisser-faire, ou un laisser-aller, qui donnera carte blanche à l’adolescent, qui se verra investi de tout pouvoir qui le mettra au-dessus de tout en l’éloignant de tout contact comme d’autres modes de vie et de culture. Au contraire, on attendra de l’éducation de la famille et les parents cette éducation à la liberté des adolescents, qui apporterait des réponses à leurs interrogations pour mieux les éclairer et les cadrer sur certaines limites à ne pas dépasser en société. Autrement dit, l’éducation à la liberté fera du refus ou de l’interdiction les conventions sociales à respecter lorsqu’on aspire à sa liberté sans empiéter sur celle des autres. L’enfant a besoin d’acquérir le plus de choses possible pour structurer sa liberté future.
L’école et la liberté de l’enfant
L’école de la République prend le relais des parents dans l’éducation à la liberté des adolescents par les enseignements dispensés. Elle lui fournit à travers les enseignements les outils nécessaires à son affranchissement des idées préconçues, elle éveille ses capacités de réflexions, de pensée, de déduction et sa capacité à analyser et à opérer des choix et des décisions dans la vie. La formation de l’école prépare à la découverte de nouvelles valeurs et de culture par le contact entre camarades et les enseignants venant d’horizons divers. Les adolescents acquièrent d’autres références qui aiguisent leur sens critique. Le fait de se confronter aux adolescents de son collège et de son âge facilite leur socialisation et leur adaptation à d’autres milieux que familial. En même temps, l’école lui enseigne ce traitement égalitaire dans un système de règle auquel nul ne doit se soustraire.
L’immersion dans un système contraignant permet à l’enfant de connaitre les limites de sa liberté à ne pas transgresser. Les règlements établis servent à lui donner un cadre de liberté dans lequel il peut agir sans nuire au fonctionnement de l’établissement dont il est partie prenante et acteur. L’enfant sait, une fois ce cadre posé, toutes ses possibilités d’actions. Il sait observer ou anticiper ses actions pour rester dans les limites de ce qui n’est pas à outrepasser pour lui sembler supportable. Cet apprentissage commun de la liberté par l’école lui fait acquérir son autonomie et prendre ses responsabilités. La discipline scolaire étant pour tous, il sait à quoi s’attendre au cas où il l’enfreint. Les règlements scolaires établis pour tous par les autorités participent à l’apprentissage de la liberté de l’enfant ayant des droits et des contraintes observables. C’est par l’apprentissage de règles de vie en communauté que l’enfant acquiert sa liberté.
L’Ailleurs dans la quête de liberté chez l’enfant
Le sentiment du bonheur à découvrir l’ailleurs, l’exotisme fait son chemin dans la quête de l’indépendance souvent exprimée chez les jeunes. Les adolescents rejettent la compagnie des adultes, des parents, ils veulent s’en éloigner pour vivre avec les camarades, les amis et partager comme eux leurs illusions. Ce sentiment est le même qui explique certaines fugues des enfants du domicile. Il semble être une envie de prendre ses distances de l’étouffement du milieu familial avec ses recommandations, ses règles et ses interdits, qui prive l’enfant de ses choix. Les voyages tentent souvent les adolescents qui veulent tous découvrir le monde. Cette recherche d’autonomie évolue et va à l’encontre de l’éducation de base que la famille tente de leur inculquer à travers la culture et ses croyances.
La liberté de l’enfant semble être une nécessité pour son épanouissement et sa socialisation. S’il doit s’affranchir de quelques contraintes pour trouver son espace de liberté, il doit cependant être accompagné dans cette construction psychologique. Des modèles familiaux et scolaires qui lui sont proposés ne seront pas ceux qui feront de lui l’enfant-roi baignant dans le “toute permissivité” et dans le “toute impunité”. Au contraire, l’accompagnement de l’enfant au fur et à mesure de son évolution dans des cadres bien définis lui apprendra mieux le sens de la liberté, qui n’est pas synonyme de dépravation, ni de soumission, mais un choix d’autonomie dans une évolution personnelle, organisée à travers des champs de possibilités divers encadrés et règlementés. L’enfant a donc la possibilité de s’exprimer librement sans s’offusquer et sans devoir à répondre de ses actes.
Bienvenu H. Diogo
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Messages
18 février 2014, 12:20, par ripert
J’aimerais bien un regroupement familial de mon enfant mes 5 ans attente aujourd’hui l’ambassade général de France nous signal que votre enfant et enregistré un samedi jour de fermeture des maries à Madagascar et notre mariage et enregistré à la mairie un samedi jour de ouverture le samedi a Madagascar mai il y a un problème l’ouverture de la mairie pour un mariage a plus de valeur que pour une naissance déclaré le samedi c’est très curieux cette liberté d’avoir une vie de famille avec nos enfants ?