
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
27 juillet 2011
L’Occident ne connaitra* jamais la paix tant que le Sud continuera à se chercher. Des peuples mal gouvernés, affamés, cherchent partout leur liberté et plus de sécurité. L’Occident semble l’espace propice pour trouver leur bonheur, il devient la panacée.
Alors que l’Europe fonctionne elle-même avec des régimes démocratiques, basés sur le respect des lois et des règlements, elle encourage, pour ses propres intérêts, certains régimes politiques africains et moyen-orientaux à confondre la chose publique avec la chose privée. Ici et là, l’Européen moyen se plaint à juste titre d’incessants envahissements de populations venant du Sud. Les médias font état de statistiques galopantes d’immigrés. Des taux élevés d’étrangers incontrôlables, qui offusquent et rendent méfiant tout bon citoyen, qui n’aspire qu’à la paix. Il crie sa colère, manifeste son mécontentement et appelle au secours contre ses envahisseurs. On peut dire que son inquiétude est compréhensible et légitime. C’est même juste.
Mais il faut lui faire comprendre que les frontières disparaissent avec les échanges mondiaux qui se globalisent. Les sociétés multinationales, qui ne sont pas des sociétés philanthropiques, ne sont pas prêtes à abandonner leurs privilèges. Or, la recherche effrénée de profits, l’hégémonie des grandes puissances mondiales et l’esclavage moderne ne favorisent pas le maintien de peuples opprimés sur les espaces sans lendemain. Il serait donc utopique d’espérer l’arrêt de la progression de vagues humaines du Sud vers le Nord.
Quand les dirigeants occidentaux, pour préserver leurs intérêts, couvrent les malversations politiques et les détournements financiers de leurs homologues du Sud, on ne peut s’étonner de voir arriver à la porte de l’Occident des milliers d’immigrés. Et là, l’honnêteté et le courage obligent ceux qui gouvernent nos États européens à avouer que ce sont ces chefs d’État du Sud qui soutiennent financièrement leur parti politique ou les campagnes électorales. Et donc, ils cautionnent tous les méfaits de ces régiments. Ils jugent logique que ces dirigeants s’accaparent des biens de leur pays et affament leurs concitoyens. Mais il faut qu’ils fassent comprendre à leurs peuples en Occident que c’est tout à leurs avantages que ces mêmes hommes politiques détournent les revenus de vente du pétrole ou autres pour les investir dans les achats de châteaux ou de les placer dans les banques européennes ou américaines. Et surtout qu’ils n’ont pas intérêt à arrêter tous ces investissements et placements de fonds qui font tourner leur propre économie. Pour toutes ces raisons, il leur paraît nécessaire de maintenir les dictateurs au pouvoir afin de préserver et de conserver leurs monopoles de marchés juteux.
Ce jeu de dupe, tant exercé sur le Sud, ne peut donc rester sans conséquence. Et ce sont les dividendes des erreurs de jugement et d’appréciation que partagent amèrement les populations du Nord. Car les peuples de la Syrie, du Maghreb et autres, longtemps humiliés et spoliés, ont voulu donner voix à leur cause légitime en commençant une marche irrésistible, de l’intérieur de leur frontière vers l’Occident, pour être visibles et entendus. Ils veulent désormais que leurs hôtes leur accordent plus de considérations et cessent de soutenir des Kadhafi, des Bachar, des Ben Ali, des Gbagbo ou autres. Ils réclament la justice et la paix dans un monde prospère.
Les peuples du Sud, longtemps en sommeil, se réveillent, c’est un signe pour ceux du Nord, qui doivent les écouter et se mettre résolument à leurs côtés, pour rétablir dans le respect mutuel l’équilibre dans les relations Nord-Sud. Leur vigilance leur épargnerait d’être les victimes de caution apportée à leurs dirigeants, responsables du déséquilibre mondial. Aujourd’hui, nous en sommes sûrs, c’est à ce prix que le Nord évitera la vague humaine du Sud qui s’abat sur lui et perturbe sa tranquillité.
(*) Nouvelle orthographe
Bienvenu H. Diogo
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