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Point de vue
29 décembre 2010
Chaque 19 décembre, toute La Réunion s’émeut et commémore ensemble l’abolition définitive de l’esclavage proclamée le 20 décembre 1848. La fête au départ considérée "Fét Cafre" en mémoire des Malgaches et Cafres esclaves libérés, est désormais généralisée à toutes les composantes de l’île, Yabs, Zoreils, Zarabs et autres. Une fête qu’on souhaiterait encore plus "réunionnaise".
Victor Schoelcher (1804-1893), sous–secrétaire d’État à la Marine, chargé des colonies du gouvernement provisoire choisit le Receveur Général des Finances, Joseph-Napoléon Sarda Garriga (1808-1877), qui occupait le poste de commissaire général de la République à l’Ile Bourbon (Ile de La Réunion), de promulguer le décret de l’abolition effective de l’esclavage, le 19 octobre 1848. Il déclara le 20 décembre la date de l’émancipation des colonies.
1848-2010, 162 ans déjà que nous goûtons aux joies de la liberté, que les descendants d’esclaves célèbrent un évènement, non des moindres, la liberté sous toutes ses formes. Depuis quelques années La Réunion donne une autre tonalité à la fête. Maloya, Sega et tous les rythmes égayent tous les quatre coins de l’Ile. C’est joyeux, c’est merveilleux comme on aimerait en voir plus souvent pour rappeler aux jeunes générations la triste histoire de la création de l’île.
Cependant, cette fête nous la voulons pour tous, fils et filles de descendants d’esclaves, un moment de recul sur l’histoire et un moment de bilan. Nul autre ne le fera à notre place. C’est vrai que c’est dans la joie et dans la communion que l’île peut être construite. Mais elle ne peut être réalisée en rangs dispersés. Chacun à son niveau, tous les matins, non plus qu’un seul jour, doit se demander ce qu’il peut faire pour apporter sa contribution à la construction de sa cité, de son département, et c’est seulement à ce moment-là qu’on se sentira mieux dans la fête, et qu’on aurait commémoré la mémoire des ancêtres esclaves. Nous ne devons pas attendre qu’on fasse pour nous ce qui nous revient de droit. Sinon, c’est retourner à l’esclavage et nier l’œuvre de Sarda Garriga et de Schoelcher. Chacun, à sa place à prendre dans la transformation et dans le développement de la société. La fête sera bonne et la liesse partagée par tous, si nous la concevons désormais non plus pour seulement les Cafres mais au-delà, une fête d’émancipation d’un peuple, une fête toute "couleur". Il y a bien un temps pour la politique et un temps pour la mise en commun des politiques d’édification et de développement du département, et c’est celui-là que nous souhaitons de tous nos vœux pour que cette fête en couleur soit encore plus belle.
Chacun de nous aujourd’hui doit mettre la main à la pâte. Fini l’attentisme, fini l’assistanat, mettons en œuvre nos capacités d’entreprise, nos génies créateurs pour édifier une RÉUNION du bien vivre en communion. Alors la fête pour tous sera GRANDIOSE dans une ÎLE unie et indivisible. Vive la fête du 20 DÉCEMBRE !
Bienvenu H. Diogo
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Messages
29 décembre 2010, 09:34, par Aimé TECHER A.O.M.
Monsieur Bienvenu H. DIOGO , que de belles paroles ! Vous avez raison de dire que notre Ile ne peut vivre qu’ensemble. Oui tous ensembles. Puis-je vous poser la question suivante :
"avez-vous , Monsieur, invité à votre table du repas de Noël un SDF ? Avez-vous invité à votre table un Mahorais ? Un clandestin Comorien ? Un Malgache ?
Si votre réponse est oui et si elle vérifiable alors je vous transmets mes félicitations. Je saurai dorénavant lorsque vous écrirez que je me dois de vous lire avec joie car vous êtes un humain qui sait ce que veut dire l’autre. Cet étranger parfois...et je manquerai pas de faire votre éloge. Celle ou celui qui exalte l’union et qui le pratique dans les faits mérite d’être clamé.