
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
30 juin, parMézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
10 juillet 2013
Ce n’est plus un secret pour personne, le baccalauréat n’ouvre peut-être la porte qu’à très peu d’emplois, contrairement à ce qu’il était il y avait une cinquantaine d’années, avec seulement peu de gens d’une classe d’âge qui l’obtenaient. Il ouvre des portes aux études supérieures et pour cela il reste indispensable.
Certes ce diplôme permet l’inscription en faculté et continue d’être un réel rite d’initiation auquel rêvent tous lycéens. Cependant, chacun sait que sa valeur n’a cessé de baisser même s’il y a encore d’excellents élèves. Son niveau n’est pas en hausse. Le mal est qu’il n’est plus une référence de qualité, et les universités désespèrent des compétences possédées par les nouveaux arrivants, parce que ce diplôme ne reflète plus exactement la valeur intrinsèque des élèves, avec les notes qui sont « gonflées » en commission d’harmonisation sous les ordres des ministres successifs qui veulent à tout prix des taux de réussite toujours supérieurs en demandant aux correcteurs de relever les notes.
Sur ce constat dramatique et affligeant, qui arrange le ministère et parfois certains enseignants du supérieur, les aptitudes à la poursuite des études sont hypothéquées et le niveau universitaire des nouveaux arrivants devient une question de doute, à tel point que certaines universités en sont arrivées à refaire passer des tests d’entrée ou à mettre en place des modules de remise à niveau. Cela suscite davantage de questionnements lorsqu’au regard des difficultés, on accepte encore d’inscrire les jeunes dans des filières qui ne débouchent que sur des impasses en termes d’emploi. La finalité, ce sont des milliers de jeunes surdiplômés que l’on rencontre tristement en train de pointer à Pôle emploi.
On se demande à qui pourraient profiter ces logiques dites d’égalité des chances, si ce n’est seulement aux ministres qui prônent un grand nombre de réussites ou à l’administration universitaire qui a des intérêts de voir les amphithéâtres se remplir.
Non, tout est à revoir. Commençons par bouger les immobilismes du monde de l’éducation qui continue encore à mettre en œuvre des pratiques pédagogiques d’un autre temps, commençons par penser aux enjeux de formation et de recrutement des futurs professeurs. Acceptons, qu’il est nécessaire, de diminuer le coût de l’organisation du Bac en le « donnant » aux élèves sur « un contrôle continu des connaissances », car cela ne changerait rien à l’épreuve ni aux élèves, et peut-être on y gagnerait à ce que les cours se poursuivent jusqu’au 30 juin et ainsi, on supprimerait les lourdes dépenses inutiles, tout en respectant un calendrier scolaire annuel régulier. C’est à ce prix seulement que l’enseignant, seul formateur responsable, sera plus reconnu et respecté dans sa mission dont seul lui est habilité à évaluer la qualité de son propre travail. C’est par ces conditions qu’on pourra alors retrouver des élèves compétents prêts à accepter une formation réellement opérationnelle qui les sortira de l’impasse des illusions. La refondation du baccalauréat est nécessaire et nécessite ce dépoussiérage tant attendu.
(A suivre)
Bienvenu H. Diogo
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