
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Point de vue
5 octobre 2011
Avec un nouveau président, un socialiste, un nouveau départ. Mais avant tout, il y a un Réunionnais, un de toujours, Paul Vergès, qui l’a installé dans ses fonctions, en même temps qu’il installait durablement notre belle île dans la peau de ceux qui, réunis dans l’hémicycle, incarnaient la France de partout.
Il est des moments de l’Histoire, comme celui des hommes que nul ne peut oublier. Invisible, mais toujours présent, discret, mais toujours actif, Paul Vergès est de tous ceux-là pour qui La Réunion est un corps entier de la France que Paris et la métropole ont tendance à oublier ou à méconnaître.
Je préfère le dire de son vivant que ce Paul, en dépit de tout ce que ses contradicteurs peuvent lui reprocher (ce qui peut être vrai comme ce qui peut être de l’intoxication), m’a toujours étonné et séduit. Et moi qui ne suis pas d’ici, qui débarque d’ailleurs, je peux demander à ceux qui n’osent pas le découvrir de l’aborder pour le faire sortir de ses réserves. Ainsi tireront-ils parti de ce qu’il ne dit pas pour lui-même, mais pour son île. De l’idée et de la conception qu’il se fait de toujours de son intense et rayonnant terroir.
De droite, du centre comme de gauche, loin d’être un donneur de leçon, et je n’en ai aucun pouvoir, ni les capacités, ni la prétention, je nous demande de faire l’effort de lui soutirer ce qu’il a encore de précieux à laisser à la postérité. Un de ces vieux sages, aujourd’hui décédé, qu’il côtoya dans le passé, comme le fut à son époque le feu Mitterrand, ne disait-il pas que le roi ne désigne pas son successeur ? A nous donc de prendre le relais de son travail, ce combat que bien d’autres et lui ont entrepris, et qu’aujourd’hui, devoir nous oblige à poursuivre. Il n’y aura pas de honte, droite ou gauche ou centre, nous sommes tous fils ou filles d’un même pays, qu’importe notre couleur politique, chacun doit se saisir de la portée de ce discours solennel prononcé à un moment important de l’histoire de notre peuple, où cet éminent octogénaire, du haut de sa sagesse, rappelait à la France tout entière ce qu’est La Réunion, son continuel apport à la Nation. Il n’y aura pas de honte. A tous ceux qui s’occupent de la chose publique, fonctionnaires, élus, et surtout ceux que La Réunion a portés au Sénat, il leur incombe la tâche de convaincre et de démontrer que la démographie, le changement climatique, la révolution technologique et autres termes forts sortis du discours de Paul Vergès ne sont pas de vains mots lancés pour plaire à une auguste assemblée, mais, au contraire, des réalités quotidiennes vécues, auxquelles La Réunion se porte avant-gardiste.
Paul Vergès, en visionnaire averti, trace aujourd’hui en futurologue pour ses compatriotes, et surtout pour la jeunesse, cette voie de la franchise sur un style de discours direct débarrassé de la langue de bois.
En livrant ainsi ma vision sur l’état des biens publics communs, c’est pour faire un clin d’œil à ceux qui le savent déjà, mais qui ne veulent pas le reconnaître, et aux dirigeants de toutes les sensibilités politiques, afin qu’ils ne se méprennent pas sur la nécessité de la cohésion de notre société, prônée dans le discours prononcé dans la Chambre Haute ce 30 septembre 2011. Au contraire, elle doit être confortée pour que notre île soit désormais plus que jamais au cœur des préoccupations de la République.
Ainsi serons-nous capables d’échapper ensemble aux prédictions calamiteuses des phénomènes antagonistes durables, qui bouleversent nos sociétés, par la prise de conscience des acteurs au développement humain, et surtout en portant notre regard au-delà de l’immédiat.
Bienvenu H. Diogo
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