
Hommage à la femme de Bruny PAYET
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8 août 2012
Idolâtrés, vénérés, sacrés, aujourd’hui vilipendés et décriés, ils sont en permanence montrés du doigt et accusés de gagner des sommes faramineuses imméritées. Pourtant, les foules continuent de se masser derrière les gradins ou dans les tribunes pour les supporter.
Les Jeux olympiques comme les mondiaux de foot sont on ne peut plus une démonstration de l’engouement que beaucoup de populations portent au football. Il est vrai que ce sport roi apporte plus de réconforts et fait oublier les soucis de beaucoup d’amateurs et donne de la joie. Ce phénomène footballistique assuré par des acteurs confirmés réunit et réconcilie des générations de 7 à plus de 77 ans autour d’une même passion, la pratique du beau football et l’envie de voir son équipe remporter des victoires. Les footballeurs de talents, vendeurs d’illusion, assurent l’animation, les uns par la tactique, les autres par des improvisations. On n’hésite pas à les suivre partout où ils jouent, peu importe les coûts qu’exigent le déplacement et l’hébergement. On est des fanatiques, on veut voir ses meilleurs joueurs faire de belles actions de jeu, gagner. Quand la victoire est au bout, on est en joie, quand on perd, la tristesse fait dès fois pleurer et parfois entraîner des réactions incontrôlées. Et ceci peut concerner riches ou pauvres, cadres ou ouvriers.
Cependant, déçus des mauvaises prestations de certains des joueurs vedettes, on néglige tout de ce que des pays comme l’Angleterre ont apporté comme leçon de maîtrise de soi lors des grandes rencontres du football. De sauvages passions enragent les foules qui réclament la tête des « mauvais joueurs », dénoncent les fortunes illégalement faites sur leur dos. Or, le foot, au-delà du jeu, a pris depuis longtemps une dimension professionnelle, et ses pratiquants, des professionnelles, ont aussi droit à des rémunérations. Comme pour toute prestation, elle mérite salaire.
La pratique du football professionnelle ne dure pas plus d’une quinzaine d’années chez un footballeur. Or, comme tout employé, le joueur de foot travaille pour un entrepreneur, il fait vivre par son travail ses agents et ceux de son patron. Il mérite donc un salaire conséquent, qui lui permet de faire face à ses engagements et de pouvoir assurer « l’après-foot ». A première vue, il peut paraître à certains anormal et indécent de gagner de fortes sommes en tapant dans un simple ballon rond. Mais nous devons comprendre que ne pratique pas le football à un haut niveau qui le sent, qui le veut ou en a l’envie. C’est un apprentissage, qui nécessite des sacrifices, des privations, et ne sont “élus” que ceux qui peuvent rapporter économiquement pour les entrepreneurs et investisseurs qui misent sur leurs capacités à produire des spectacles, à créer des illusions. Cette mission qu’on leur assigne ne semble pas facile, et en même temps elle leur fait obligation d’être les meilleurs et de remporter des victoires. Il est donc logique que dans les conditions où ils donnent satisfaction aux attentes des dirigeants et peuvent faire remplir les stades ou augmenter l’audience des téléspectateurs, ils soient rémunérés en contrepartie.
Les footballeurs sont des humains et ne sont exemptés d’erreurs. Ils sont très sollicités et on leur demande un haut rendement, alors nous comprendrons qu’ils ne sont pas infaillibles. Dès lors, nous ne devons pas nous offusquer que la pratique de ce métier d’amuseur public ou de vendeur d’illusion soit mieux rétribuée pour garantir les fins de carrière souvent incertaines.
Bienvenu H. Diogo
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