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15 juin 2011
Le débat sur l’enseignement de règles de la nouvelle orthographe du français est engagé par les professeurs de lettres modernes, et leurs homologues des écoles. Ces nouvelles règles, censées être en vigueur depuis 2008 et enseignées, n’apparaissent pas dans les récents manuels. Les enseignants hésitent à entamer cet apprentissage, puisque certains élèves qui ne maitrisent(*) pas déjà la première orthographe peuvent s’embrouiller facilement.
Il paraît judicieux que les enseignants fassent remarquer à leurs élèves l’existence des deux orthographes, en les accompagnant par la mise à disposition de ce bref résumé des nouvelles règles et des exemples qui l’appuient. Un premier outil de travail pour s’approprier des premières notions afin de pouvoir développer la connaissance et la pratique des règles de l’orthographe.
Après la présentation, la semaine dernière de la première partie intitulée "Traits d’union, soudure et participe passé de laisser suivi d’un infinitif", nous abordons cette fois, les règles portant sur "Le pluriel, la simplification de consonne double, et la suppression des anomalies".
• (Suite et fin de la première partie "Traits d’union, soudure et participe passé de laisser suivi d’un infinitif")
A6- Les numéros composés sont systématiquement reliés par des traits d’union.
Des exemples de numéraux :
Cent-vingt-et-un, cinquante-et-un, dix-millions, quarante-six-mille, sept-cent-cinquante, six-mille-cinq-cents, soixante-et-treize, trente-et-unième, un-milliard-deux-cents.
Cependant, il ne faut pas confondre deux-cent-septième (207ème) et deux-cents septièmes (200/7).
Le participe passé de “laisser” suivi d’un verbe à l’infinitif
Le participe passé de “laisser” suivi d’un infinitif est invariable, comme celui de “faire”
Exemples : Nous les avons laissé courir/Elles se sont laissé mourir de faim.
Les pommes qu’elle a laissé pourrir, comme les pommes qu’elle a fait murir.
Que le participe passé laissé soit avec l’auxiliaire avoir ou qu’il soit en emploi pronominal, il reste invariable s’il est suivi d’un infinitif, comme c’est déjà le cas pour le participe passé de faire (il les a fait lire, ils se sont fait prendre).
• Singulier et pluriel réguliers
A1- Les noms composés, avec un trait d’union, formés à l’origine soit d’une forme verbale, soit d’une proposition et d’un nom : considérés comme des mots simples, ils prennent la marque du pluriel au second élément, seulement et toujours lorsqu’ils sont au pluriel.
Exemples de singuliers et de pluriels réguliers :
- Noms composés de verbe + nom : un brise-glace, des brise-glaces, un chasse-neige/des chasse-neiges ; un coupe-feu /des coupe-feux ; un cure-dent/des cure-dents ; un coupe-ongle/des coupe-ongles, un essuie-main/des essuie-mains.
- Noms composés de préposition + nom : (qu’il s’agisse de personne ou de chose) : un (une) après-midi/des après-midis ; un sans-abri/des sans-abris.
Mentionnons que la règle ne concerne pas les quelques composés dont le second élément contient un article (ex. trompe-l’œil), ou le second est un nom propre commençant par une majuscule (ex. prie-Dieu).
A2- Noms ou adjectifs empruntés
Certains pluriels des noms et adjectifs empruntés à d’autres langues, dont le latin, étaient invariables ou avaient une forme irrégulière en français. A l’inverse, certains singuliers n’existaient pas et ont dû être créés, ou ils existaient sous deux forment concurrentes. Les rectifications les ont régularisés. On choisit comme forme du singulier la forme la plus fréquente, même s’il s’agit d’un pluriel dans l’autre langue.
Exemples : un boss/les boss ; un duplicata/des duplicatas ; un gentleman/des gentlemans ; un match/des matchs ; un média/des médias ; un macaroni/des macaronis ; un sandwich/des sandwichs ; un format standard/des formats standards ; un minima/des minimas.
Remarquons que les noms ayant conservé leur valeur de citation continuent de s’écrire comme dans la langue d’origine. Il s’agit surtout de noms de prières latines. En principe, ces noms de citation devraient être en italique. Ils portent parfois la majuscule. (Ex. des requiem, réciter des Pater) ;
B- Les anomalies rectifiées et familles harmonisées
B1- Les anomalies supprimées
Elles concernent les participes passés absout et dissout (féminin : absoute, dissoute), assoir/rassoir ; douçâtre, appâts ; exéma comme examen, levreau comme agneau, ognon comme pognon, rognon, trognon ; relai comme balai, saccarine comme saccarose, tocade. Ces anomalies sont supprimées pour harmoniser certaines séries de mots similaires.
Autres exemples d’anomalies supprimées : sorgo, nénufar, cuisseau.
B2- Les familles harmonisées
Ce sont quelques familles qui sont raccordées. Il s’agit de correctifs qui étaient généralement recommandés par l’Académie française. Ces innovations ont été introduites en nombre très limité.
Exemples de famille harmonisée : bonhommie comme bonhomme ; boursouffler comme souffler ; charriot comme charrette ; chaussetrappe comme trappe ; combattivité comme battre ; combattif comme combattre ; déciller comme cil ; imbécilité comme imbécile ; innommé comme nommé ; persiffler comme siffler ; prudhomme comme homme ; ventail comme vent.
Ces principales suppressions d’anomalies et harmonisations de familles en B1 ou B2, sont toutes des correctifs qui se justifient. Par exemple, relai vient de relayer, comme balai de balayer et essai de essayer : sa finale avec « s », était fautive. Nénufar est le seul mot dont le ph a été changé en f, pour réparer, une erreur historique.
Les séries harmonisées et autres anomalies rectifiées sont bien ciblées et permettent de supprimer diverses incohérences et irrégularités.
(A suivre)
Bienvenu H. Diogo
(*) Nouvelle Orthographe, liste simplifiée écrit par Chantal Contant, éditions De Champlain S.F, 2009.
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