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Pondichéry 2010
25 janvier 2010
Qu’ils soient Réunionnais ou pas, venus à titres scolaire, universitaire, associatif, professionnel ou encore purement personnel, tous ont cheminé côte à côte durant trois jours sur la trace des engagés indiens à Pondichery. Certains d’entre eux ont livré leurs impressions et sentiments à vif sur ce périple…
« C’était un devoir de mémoire, beaucoup on retrouvé leur nom ou celui d’un membre de leur famille sur une liste des noms appelés », commente Isabelle Atchapa, professeur d’économie et gestion qui a accompagné les élèves du lycée Mahatma Gandhi. « C’était important, on a fait honneur à nos ancêtres » affirme l’élève Morgane Paquiry. D’autres élèves ont aussi été marqués par les bidonvilles, la circulation pénible et « les gens qui sourient même s’ils ne sont pas riches ».
La palme du plus jeune participant revient à Gaëtan M’Roimana du groupe des Tambours Sacrés, 11 ans. « C’est un voyage que je n’oublierai jamais », confie-t-il, « c’était bien, on a bien joué ». Ce qui l’a le plus impressioné ? Les nombreux temples visités et les cérémonies aux ancêtres. « Parfois ça faisait peur quand les esprits montaient sur la personne », raconte-t-il, en écarquillant les yeux, surtout que cela s’est produit « plein de fois », insiste-t-il.
Sans même aucune origine indienne, nombreux sont ceux aussi qui ont répondu à l’appel du Comité Pondichery 2010 et ont suivi le mouvement à titre personnel. C’est le cas de David Law-Ye, chef d’entreprise dans le sud de l’île, motivé par ce voyage à différents niveaux. Il tenait tout d’abord à accompagner sa femme Maryline, qui est « mélangée Europe-Mada-Inde-Malaisie ». Ce sont ensuite des points communs à l’Asie, comme l’importance des racines, qui l’ont interpelé. « En Inde, comme en Chine, on trouve le culte des ancêtres » puis d’ajouter « ce retour aux sources m’intéressait aussi parce que l’hindouisme est le berceau du boudhisme ».
« On ne savait pas »
Christelle Shriya Gourdine, guadeloupéenne vivant à Paris, est aussi venue d’elle-même en Inde. Ses employeurs ont bien accueilli sa demande de congé de cinq mois pour partir en quête de ses origines indiennes. « Le fait que Paul Canaguy ait proposé l’année dernière d’associer la Guadeloupe et la Martinique à ce projet nous a beaucoup touchés » raconte la jeune femme qui en est à son 11ème voyage en Inde en cinq ans. Christine refuse de se voir classifiée, casée, « castée » dans un groupe particulier. « Pour moi, c’est une globalité, je me sens française, guadeloupéenne et indienne », comparant La Réunion, la Martinique et la Guadeloupe à une même famille.
L’opération Pondichery 2010 a aussi beaucoup apporté à nos amis indiens. Sudhakar Ram Singh, professeur de français, a servi de traducteur français-anglais-tamoul aux Tambours Sacrés durant leur séjour à Pondichery. S’il connaisait La Réunion, il ignorait totalement le passé qu’elle avait entretenu avec l’esclavagisme et l’engagisme. « J’ai compris que leurs racines étaient indiennes, comment leurs grands-parents ont été traités, humiliés. C’est choquant. On ne savait pas que ça s’était passé comme ça », avoue-t-il, la plupart des Indiens croyant à des « nomades » partis en quête d’une vie meilleure. C’est une donnée qu’il va désormais intégrer dans son enseignement. Ce qu’il a noté chez les Malbars ? « Leur pratique religieuse est la même, mais ils ont un côté français aussi. L’énergie est indienne et la façon de penser occidentale », résume-t-il.
De Pondichery, Anne-Line Siegler
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